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    MARY IMMACULATE

     

     

    « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole. »

     

     

     

    L’Évangile de l’Annonciation nous renvoie enfin à l’immaculée

    « en acte »,

    dans le mystère même de la Vierge Marie. Marie correspond au projet de Dieu en donnant concrètement sa réponse, son « Oui ». « Me voici, je suis la servante du Seigneur » (Lc 1, 38). Pleinement responsable, Marie est entièrement docile à l’Esprit Saint. C’est lui qui guide son élan, son mouvement le plus spontané, le plus naturel, le plus intime de son cœur, si bien que Marie est tout entière au service du dessein de Dieu, de ce projet, de ce choix du Christ, de nous faire vivre « saints, immaculés devant lui, dans l’amour ». Ce projet de Dieu n’est pas seulement une sanctification personnelle, mais une participation au désir de Dieu pour toute l’humanité, pour la création tout entière. Ainsi Marie n’est pas devenue seulement mère du Sauveur, mais bien notre mère à tous, dans le Christ.

    Demandons à Marie l’Immaculée de nous rendre vainqueurs du Mal, de l’accusateur de nos frères, dans les combats spirituels que nous devons mener. Demandons-lui de croire aussi au projet d’amour et de vérité du Père sur chacun de ses enfants et de refléter cette sainteté au quotidien. Demandons-lui enfin d’entrer, personnellement, comme serviteurs, dans la disponibilité au projet de Dieu, lui qui veut que tous les hommes parviennent au salut. 

     

    Rien à ajouter sinon que… lorsque nous sentons la pesanteur dans nos vies, le chemin le plus court pour retrouver la paix du cœur est celui de Marie, accueillir en nous ce que nous sommes. L'accueillir avec de la tendresse, comme si nous étions des enfants dans notre accueil. Il est bon de pouvoir s'aimer avec tendresse soi-même. Pour le reste, déposons toute inquiétude en ce jour. 

    Très belle fête à vous TOUS 

     

    Si Marie est immaculée dans sa conception, nous sommes tous choisis ...

     

     


     

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    Cela, je me le dis chaque jour à moi-même.

    J'ai tant reçu !

     

     

     

     

     

     Chacun est responsable selon ses capacités, selon son niveau de responsabilité.

     

    Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu – parlez au cœur de Jérusalem. Proclamez que son service est accompli, que son crime est expié, qu’elle a reçu de la main du Seigneur le double pour toutes ses fautes.

    Isaïe 40

     

     

    Des paroles de consolation (Za. 1.7-13) | Études & Échanges Évangéliques

     

    Ce qui nous arrive, au plan de la société, ne tombe pas du ciel. Ces mots sont difficiles à entendre, ils sont désagréables, je n’aime pas les dire, mais oui, ce qui nous arrive, nous en sommes responsables. Pas seulement certains d’entre nous, pas tel ou tel ennemi extérieur, pas tel groupe, ou groupuscule, mais nous tous. Une manière de diluer les responsabilités ? Non. 

     Chacun est responsable selon ses capacités, selon son niveau de responsabilité. Je le répète, cela n’a rien d’agréable à entendre, et moi non plus, je n’aime pas qu’on me dise ce que j’ai mal fait.

    La plupart du temps, nous n’agissons pas mal parce que nous voulons faire mal, mais simplement parce que nous n’avons pas réfléchi aux conséquences de nos actes. Dans une société aux relations mondialisées, c’est évidemment bien plus compliqué d’avoir une vision claire des conséquences de mes actes.

    D’autres fois, nous avons aussi pensé que de toute façon, si nous sommes les seuls à changer notre manière de faire, ça ne servira à rien. Dans la réflexion écologique par exemple, c’est un argument fréquemment entendu. Alors, je ne change rien.

    D’autres fois encore, nous avons simplement pensé à notre avantage personnel, sans imaginer les conséquences de cet acte s’il était généralisé.

     

     

    Chacun est responsable selon ses capacités, selon son niveau de responsabilité.

     

    ... J'ai l’âme calme et tranquille, Comme un enfant sevré qui est auprès de sa mère . J'ai l’âme comme un enfant sevré.

     

    Bonsoir…

     

     

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    Bonsoir 

    J'ai choisi ce psaume qui me parle et me ramène vers l'intérieur. Comme vous tous, sans doute, je partage ces moments de grande inquiétude. Je connais, car j'ai traversé ces chemins sinueux entre la vie, et oui, la mort. Je peux vous dire que, chaque fois que je suis rentrée dans la confiance, une petite chandelle de lumière m'a conduit vers une grande lumière d'ESPÉRANCE. Pour ceux qui n'ont pas une croyance, il suffit de faire silence de tout ce brouhaha. Celui qui se croit le prince de ce monde n'a pas le pouvoir de la VIE.

     

     

     

    Comme un cerf altéré cherche l’eau vive,
    Ainsi mon âme te cherche, toi, mon Dieu.

    Mon âme a soif de Dieu, le Dieu vivant ;
    Quand pourrai-je m’avancer, paraître face à Dieu ?

    Je n’ai d’autre pain que mes larmes, le jour, la nuit,
    Moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »

    Je me souviens, et mon âme déborde :
    En ce temps-là, je franchissais les portails !

    Je conduisais vers la maison de mon Dieu la multitude en fête,
    Parmi les cris de joie et les actions de grâce.

     

     

    Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?
    J'espère en Dieu ! De nouveau, je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

    Si mon âme se désole, je me souviens de toi,
    Depuis les terres du Jourdain et de l’Hermon, depuis mon humble montagne.

     

     

     

    L’abîme appelant l’abîme à la voix de tes cataractes,
    La masse de tes flots et de tes vagues a passé sur moi.

    Au long du jour, le Seigneur m’envoie son amour ;
    Et la nuit, son chant est avec moi, prière au Dieu de ma vie.

    Je dirai à Dieu, mon rocher : « Pourquoi m’oublies-tu ?
    Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ? »

    Outragé par mes adversaires, je suis meurtri jusqu’aux os,
    Moi qui chaque jour entends dire : « Où est-il ton Dieu ? »

    Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?
    J'espère en Dieu ! De nouveau, je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

     

     

    Rends-moi justice, ô mon Dieu, défends ma cause contre un peuple sans foi ;
    De l’homme qui ruse et trahit, libère-moi.

     

     

     

    C’est toi, Dieu, ma forteresse : pourquoi me rejeter ?
    Pourquoi vais-je assombri, pressé par l’ennemi ?

    Envoie ta lumière et ta vérité : qu’elles guident mes pas
    Et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu’en ta demeure.

     

     

    Épinglé par Mikael RICHARD sur Versets de la Bible | Choisir la vie,  Versets de la bible, Deutéronome

    J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ;
    Je te rendrai grâce avec ma harpe, Dieu, mon Dieu.

    Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ?
    J'espère en Dieu ! De nouveau, je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !

     

     

    10 versets bibliques sur Jésus - Lire la bible

     

    Viens, et donne-nous ta force

     

     

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    La mort ne change pas la vie en destin. Mourir ne referme pas le livre à sa  dernière page, texte enfin...

    L'écrivain et poète Christian Bobin, est décédé ce vendredi 23 novembre. Il avait 71 ans.

     

    Décédé le 23 novembre 2022, Christian Bobin ou le poète de l’infiniment petit, avait publié une soixantaine d’ouvrages. Le dernier, La nuit du cœur, était un éloge de la beauté et de la légèreté.

     

     

    L'Enfant-Jésus | Noël parmi nous !

    Entretien sur Noël

     

    Cette époque de Noël, éveille-t-elle chez vous une sensation agréable ?

    À condition d'écarter toute la forêt des papiers-cadeaux et toutes ces chansons inaudibles. Si cela doit évoquer un souvenir d'enfance, ce sera la neige, qui est le cadeau des princes. Quelques atomes dansant autour de nous, c'est sublime. Surchargés d'images et de paroles, nous sommes tous touchés par la parole silencieuse de la neige.

     

     

     

    Qu’est-ce qui est sacré pour vous ?

    C'est l'autre qui est sacré. La personne que la vie m'amène à rencontrer. C'est aussi la nature, les animaux, l'extrême délicatesse du vivant. La vie simple, humble, passagère est divine. Elle est fragile, naturelle et surnaturelle en même temps : le bruit du vent dans un feuillage, la main fripée d'un nouveau-né, un poème superbe. Je crois la sentir parfois, elle s'approche, elle s'en va. J'écris pour témoigner de ce que j'ai vu et qui m'a bouleversé, ce léger balancement d'une rose trémière contre un mur, c'est stupéfiant. Les plus petits événements sont les plus bouleversants, les plus décisifs quant au devenir du monde.

     

     

    Comment l’église abbatiale de Conques s’est-elle invitée dans votre nouveau livre ?

    Je suis depuis toujours épris de la simplicité, de la rudesse tendre de l'architecture romane. À ce point de mon écriture et de ma vie, l'abbatiale trapue de Conques et ses paupières de vitraux sans cesse changeants m'ont parlé en profondeur, réconcilié avec la totalité de la vie. Il y a quelque chose de doux et de déchirant à vivre. Les deux se sont fondus dans la vision de cette église. 

     

     

    Vous êtes souvent sévère avec le monde et pourtant indulgent avec les humains qui le peuplent…

     

    Ce que j'appelle le monde est cet endroit où nous faisons semblantoù règnent les conventionselles sont pour moi des gommes qui effacent les visages. Nos technologies rendent la vie plus lointaine. Sous prétexte de faire venir vers nous le monde entier, nous éloignons notre voisin, nous mettons le réel à une distance invraisemblable. Chacun de nous est précieuxirremplaçablemériterait d'avoir un livre qui lui serait consacré. Mais il y a des moments de la journée, où nous sommes absents à nous-mêmes, où nos paroles n'ont plus de poids. Le monde empêche de voir la royauté de la personne.

     

     

     

    Seriez-vous pessimiste ?

    Rien n'est perdu, rien ne sera jamais perdu. Le plus intéressant est de chercher les voies anciennes qui peuvent nous ramener à nous-même : calme, silence, beauté, poème, attention à l'autre. Je ne m'oppose pas au monde, mais je préfère les pas de côté, les chemins de traverse.

     

     

    Tout le monde peut-il traverser sa vie en poète ?

     

    Ce n'est pas lié à l'écriture, c'est la même chose que de la traverser en amoureux, en sachant que nous ne sommes pas protégés du pire, mais en ayant toujours au fond de nous un sourire de réserve. Continuer à faire confiance, ne pas fermer la porte.
     
     
     
     
     

    Comment le temps vous a-t-il enrichi ? Que vous a-t-il appris ?

    Je ne pense jamais à l'âgeLes calendriers ne disent pas la vérité sur nous. Les dizaines d'années qui ont sculpté nos traits ne sont rien si nous nous laissons traverser par l'esprit, par la beauté de la vie, l'état amoureux. Cela nous soulève au-dessus de nous-même. Nous sommes plus qu'un empilement d'années ou d'expériences. Vieillirc'est connaître une lumière de plus en plus grande. Car c'est le dépouillement (les pertes, les deuils) auxquels nous confrontent la vie, c'est ce qui nous allège qui nous éclaire. Je trouve charmant la manière qu'a la vie de nous défaire de nos certitudes et de nos protections.
     
     
     
     
     
     
    L'action faite par main des Hommes
     

    Aujourd’hui, tout le monde invoque Dieu pour justifier des actes terribles. Qu’en pensez-vous ?

    J’ai l’impression que les peuples se lancent Dieu au visage comme des enfants se jettent des cailloux. D’un côté comme de l’autre, leur Dieu est aussi raide, aussi dur et menaçant qu’une pierre. À vrai dire, c’est plutôt leur croyance mortifère en eux-mêmes, c’est leur force qu’ils adorent et qu’ils balancent à la face de l’autre…
    Peut-être que Dieu s’amuse : au point d’étouffement où l’on en était, il lui fallait peut-être faire arriver des choses nouvelles entre les uns, repus et stupides, et les autres, affamés et remplis de ressentiment. " Seule la terreur vous rendra intelligent ", dit le prophète Isaïe dans la Bible…
     
    Il est également possible que même cela ne suffise plus à nous réveiller. Alors, nos petites affaires reprendront : l’économique comme unique pensée, l’avidité, le narcissisme… Les affaires du monde, en somme.

    Christian Bobin

     

     

     

     

    Beau samedi à TOUS !

     

     

     

     
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    Évangile de St Matthieu (7, 21. 24-27)

    En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas. 

    Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »

     

     

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