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Par nanipeinture le 28 Novembre 2017 à 18:20
Bonsoir mes amis,
Tout d'un coup une grosse fatigue. Je pense que je dois me reposer un peu...ce n'est pas grave mais c'est comme ça. Une fatigue physique... Excusez-moi doc de pas passer sur vos blogs. A bientôt j'espère ! nani
4 commentaires -
Par nanipeinture le 27 Novembre 2017 à 17:50
Mes Amis, je n'impose à personne ma foi. Parfois j'ai peur ...d'aborder des sujets aux quels je tiens. Ce sujet est juste le fondement de ma vie...et un partage. Merci
Affectivité et EucharistieConférence du P Timothy Radcliffe, o.p.,ancien Maître de l'Ordre des PrêcheurPour la plupart d'entre nous, cela ne se produit pas seulement une fois. Nous pouvons
passer par plusieurs crises d'affectivité au long de notre vie. Je l'ai fait, et qui sait ce qui
va encore se présenter ? Mais il nous faut les affronter, comme Jésus le fit à la Dernière
Cène, avec courage et confiance. Alors, nous pénétrerons doucement dans le monde réel
de notre chair et de notre sang.Un bénédictin irlandais, Mark Patrick Hederman, a écrit :
L’amour est la seule force
suffisamment impétueuse pour nous obliger à quitter l'abri confortable de notre
individualisme bien retranché, à sortir de la coquille imprenable de notre autosuffisance, à
nous glisser à visage découvert dans la zone de danger, ce creuset où un individualisme se
purifie et devient une personnalité [3]. Et si vous n'accordez pas créance à un bénédictin
irlandais, vous en croirez certainement saint Thomas d'Aquin : Celui qui aime doit par
conséquent traverser cette frontière qui le confinait dans ses propres limitations. C'est
pourquoi on dit de l'amour qu'il fait fondre le cœur : ce qui est fondu n'est plus restreint
dans ses propres limites, tout au contraire de ce qu'est la dureté du cœur [4]. Il n'y a que
l'amour qui brise la dureté de notre cœur et nous donne un cœur de chair.
S'ouvrir à l'amour est très dangereux. On en sera probablement blessé. La Dernière Cène
est le récit du risque qu'il y a à aimer. C'est pourquoi Jésus est mort : parce qu'il a aimé.
Et c'est particulièrement dangereux pour un prêtre ou un religieux. On y réveille des
passions et désirs extraordinairement profonds et troublants ; on peut être en danger de
perdre sa vocation ou de mener une vie double. La grâce sera nécessaire si on veut
surmonter ces périls. Mais ne pas s'ouvrir à l'amour est encore plus dangereux : c'est un
risque mortel. Écoutez ce que dit C.S. Lewis : Le seul fait d'aimer rend vulnérable. Aimez
quoi que ce soit, et votre cœur en sera déchiré, et peut-être brisé. Si vous voulez être sûr de
le garder intact, ne donnez votre cœur à personne, pas même à un animal. Enveloppez-le
soigneusement dans des bagatelles et des fanfreluches ; évitez tout engagement ; mettez-le
bien en sûreté dans un coffret ou dans ce cercueil que fabrique votre égoïsme. Mais dans ce
coffret sûr, sombre, immobile, étanche, il se transformera. Il ne se brisera pas ; il va devenir
inflexible, impénétrable, intouchable. La seule possibilité, à votre choix, autre que la
tragédie, ou au moins que le risque de tragédie, c'est la damnation. Le seul endroit, en
dehors du ciel, où vous serez parfaitement protégé de tous les dangers et de toutes les
vicissitudes de l'amour, c'est l'enfer [5].
Quand nous célébrons l'Eucharistie, nous nous souvenons que le sang du Christ est versé
pour vous et pour tous. En son sens le plus profond, le mystère de l'amour est à la fois
individuel et universel. Si notre amour est juste individuel, il risque de se limiter à être
introverti et étouffant. Si c'est juste un vague amour de l'humanité entière, il risque de
devenir vide et vain. La tentation d'un couple pourrait être d'avoir un amour qui soit
intense mais fermé et exclusif ; souvent, la seule chose qui pourrait alors lui épargner la
destruction c'est l'arrivée d'une tierce personne, l'enfant, qui élargit leur amour....
5 commentaires -
Par nanipeinture le 26 Novembre 2017 à 12:13
Et pas seulement de pain ...mais de réconfort aussi
Encore un peu de lecture très belle ...
La seconde histoire, vécue il y a quelques semaines, est celle de Monsieur Koumara. De
sanatorium en sanatorium, depuis plus de dix ans, il se battait contre la tuberculose, la grande
maladie qui tue chez nous. Alors que je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis longtemps, un
jeune homme d’une trentaine d’années vint me voir un jour de sa part : Monsieur Koumara
qui habitait chez lui avait émis le désir de me voir.
La maman de ce jeune homme avait partagé la même chambre d’hôpital que Koumara. Ils
s’étaient retrouvés dehors au même moment, leurs lits ayant été réquisitionnés pour d’autres
arrivants. Koumara n’ayant nulle part où aller, la dame, pourtant très pauvre, l’accueillit sous
son toit. Escorté par le jeune homme à travers les ruelles infiltrées par la misère du nord de
Madras, je me rendis dans cette toute petite maison d’une seule et unique pièce de cinq mètres
de côté, avec, occupant la moitié de l’espace, un grand lit de bambou tressé. Sur ce lit, épuisé
mais radieux, reposait Koumara. La dame, le fils et son époux dormaient la nuit autour du
malade, pourtant très contagieux. Atterré je tentais de leur expliquer... « Père, il n’a pas de
maison » m’a répondu le fils. « Père, il n’a pas de maison... ». Ils n’étaient pas chrétiens, et
pourtant ils avaient tout donné. *Tout ce qui n'est pas donné est perdu !Le père Ceyrac a été, avec l'abbé Pierre et sœur Emmanuelle, l'une des grandes figures chrétiennes de notre ère. À travers sa présence auprès des intouchables de l'Inde, des réfugiés cambodgiens ou des victimes du tsunami, il n'a cessé de révéler l'amour de Dieu envers les plus pauvres.
FAUX !Fait l'impossible, donne tout pour ne rien regretter. Et si l'autre n'est pas au rendez-vous c'est lui qui a perdu quelque chose car toi tu seras toujours en paix( J'ai fait cela et j'avais 17 ans ! ma famille adoptive m'avait tout volé à la mort de ma Mère adoptive...je ne me suis pas vengé, j'ai quitté mon pays pour cela...j'ai eu en récompense la PAIX )Tout cela va de paire avec l’Évangile de ce joursaint Matthieu 25,31-46.
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Par nanipeinture le 25 Novembre 2017 à 21:00
Mes Amis, dans ce monde à feu et sang...
L'unique façon de répondre c'est le silence d'une prière pour la PAIX...pour la fraternité entre les Hommes de bonne volonté. Je me sens profondément unie à tous ceux qui ont perdu des êtres chers... Mais quoi dire devant cela ? Jamais la violence pourra vaincre la barbarie. Pour le climat ils disent que irréversible...Mais pour l'Amour n'est jamais tard...poser un geste à partir de notre vie...cela est une pierre qui peut construire un monde nouveau...si nous le voulons...un petit geste, un petit regard, un je ne sais pas quoi qui nous aide à rentrer en communion les uns envers les autres.
Suis consciente que cela parait un mot d'enfant innocent. Cependant les gestes d'enfants on beaucoup à nous apprendre. Par exemple :
Une petite fille dit à son papa divorcé...
Papa je ne veux pas te dire ce que maman dit sur toi car je ne veux pas que tu aies de la peine.
Si ! notre monde est entre nos mains ! Il nous appartiens même si tout nous dis le contraire. Aucun chef d'état, aucune loi, aucune haine ou mouvement ne pourra nous condamner à pas AIMER et vouloir LA PAIX.
Alors la PAIX est entre nos mais dans nos vies et nos petites actions selon nos capacités. C'est la façon la plus efficace de crier à l'haine et le Terrorisme : Vous n'aurez ma haine.
Que ces actes terroristes ne russisent pas à nous lever les uns contre les autres. Et s'il vous plaît ne disons pas :Dieu n'a rien fait ! Lui n'est pas le mal mais l'Amour. Et la preuve est que des personnes qui ont subis la violence -comme cela m'est arrivé de la subir- Je sais de toutes mes forces que la façon d'agir de Dieu a été dans ma vie de pouvoir avancer sans vouloir me venger. Si je ne l'avait pas eu dans ma vie ...je vous laisse libre pensé ...
Là où nous sommes ...mari avec sa femme...parents avec les enfants...enfants envers les parents... voisins, le charcutier, le boulanger, dans le métro, dans la rue, dans mon chez moi par des pensés de paix.
ça c'est pour moi d'abord ...je vous le partage
GOD BLESS YOU !
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Par nanipeinture le 24 Novembre 2017 à 18:29
Non, les bontés de Dieu pour toi ne sont pas épuisées !
« Voici ce que je veux repasser en mon cœur, ce qui me donnera de l’espérance : les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin ! Oh ! Que sa fidélité est grande ! … C’est pourquoi je veux espérer en lui ; L’Éternel a de la bonté pour qui espère en lui…Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Éternel. »
(Lamentations 3 : 21-26)
Bonsoir mes Amis, loin de moi de vouloir imposer ma foi.Vous savez que ce blog est ouvert à toute personne ayant ou pas la foi. C'est un dialogue que je désire plus que de vouloir convaincre quelqu'un. d'ailleurs la foi est un don et une acceptation. Ce midi j'ai pris mon repas avec un vieux amis depuis 92. On a parlé de nos vies et des autres choses et, ont s'est émerveillé de cette bonté de Dieu dans nos vies. Dans la mienne il a été présent depuis ma conception...et je dirais plus encore, c'est lui qui m'a désiré. alors lorsque je suis heureuse car je vois sa main dans mes journées je veux le partager. Dire à ceux qui sont dans la souffrance que même s'ils ne croient pas, Dieu est là dans leur vie comme un ami qui ne veux pas déranger.Je ne veux pas rentrer ce soir dans le débat de la fameuse question : Pourquoi Dieu n'arrête-t-il pas le mal ? Mais sans me croire un théologien je crois qu'un de ses jours j'aborderai simplement ma pensé à ce propos.
Ma pensé en ce soir va tout en particulier envers ceux qui sont malades, seuls, privés de liberté. Je pense à vous lorsque je prie. Je prie et le fais avec l’espérance...cette petite fleur qui est là et qui parfois on ne la vois pas...car je comprend très bien pour avoir goûté l'angoisse et la souffrance...Ah que oui, je comprend si bien !
GOD BLESS YOU !
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