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25 Août : Les cinq petites sœurs de Mère Thérèse rescapés avec 14 orphelins à Kaboul !
Sois bénit Jésus de cet événement qui nous préoccupait tant.
Merci Seigneur de venir sauver ses courageuses petites sœurs et les petits orphelins !
Louange à toi !
Publié le 14/09/21
Cinq Sœurs Missionnaires de la Charité ont été évacuées d’Afghanistan vers Rome à la suite de la prise de pouvoir du pays par les Talibans. Elles ont emmené avec elles 14 orphelins handicapés qu’elles avaient en charge à Kaboul.
25 août 2021.Un avion en provenance de Kaboul se pose sur le tarmac de l’aéroport Fiumicino de Rome. À son bord : 270 passagers exsangues après des heures d’angoisse. En quelques jours seulement, leur vie a basculé avec le retrait chaotique des forces américaines et l’offensive éclair des Talibans. Tous gardent en mémoire ces images de l’aéroport de Kaboul assailli par des milliers d’Afghans fuyant le joug des islamistes. Dans la confusion la plus totale, les ambassades présentes sur place ont tenté de s’organiser pour évacuer le maximum de personnes. Les autorités italiennes ont été à pied d’œuvre. Entre les 13 et 27 août, elles ont exfiltré plus de 5.000 personnes d’Afghanistan.
Exposées depuis douze ans aux violences et attentats qui continuent de semer la terreur à Kaboul. Sans se cacher, sans jamais reculer devant le danger.
Parmi les 270 passagers qui arrivent ce 25 août, 14 enfants et jeunes adultes en fauteuil roulant sont les premiers à franchir les portes du terminal 5 de Fiumicino. Ils ont entre 6 et 20 ans et sont handicapés. Les yeux brillants et pleins de curiosité, ils patientent tandis que des infirmières prennent leur température. À leurs côtés se trouvent leurs « anges gardiens », vêtus de tuniques blanches et bleues. Ce sont cinq religieuses de la congrégation des Missionnaires de la Charité, l’ordre fondé par Mère Teresa à Calcutta.
Les Missionnaires de la Charité, outre les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, prononcent un quatrième vœu : celui de se vouer au service des plus pauvres d’entre les pauvres, de ceux qui ne peuvent les dédommager de leur peine, dont on n'attend rien en retour.
"Nous sommes dévastées, tout est fini, il n’y a plus d’espoir à Kaboul"
Depuis mai 2006, leur communauté est présente en Afghanistan où les sœurs s’occupent d’un orphelinat situé à Kaboul. Là, elles prennent soin d’enfants handicapés, abandonnés par leurs parents et la société. Mais avec l’arrivée de Talibans, les religieuses ont dû se résoudre à tout quitter, laissant derrière elles quinze années de mission auprès des plus pauvres. Un déchirement.
« Notre centre n’existe plus, il a été fermé […] Nous sommes dévastées, tout est fini, il n’y a plus d’espoir à Kaboul », a confié sœur Josè, 33 ans et originaire du Madagascar, au quotidien italien La Repubblica.
Si elles ont fermé leur centre d’accueil la mort dans l’âme, il n’était pas question pour elles d’abandonner les enfants.
Avec l’unique prêtre en activité en Afghanistan, le père italien Giovanni Scalese, elles sont parvenues à les inscrire sur la liste des personnes à évacuer. « Je n’aurais jamais pu retourner en Italie sans ces enfants, nous ne pouvions pas les laisser ici », raconte le missionnaire de l’ordre des Barnabites à La Repubblica. Dans l’aéroport de Rome, épuisé et le col romain détaché, le prêtre est assis à côté des sœurs, elles-mêmes entourées des enfants qui rient et sourient. Une nouvelle vie commence.
Les cinq religieuses et leurs « enfants », 11 filles et 3 garçons, séjournent désormais dans un centre des Missionnaires de la Charité situé à Tor Bella Monaca, un quartier en banlieue de Rome. « C’est une véritable révolution », confie une religieuse du centre qui a dû repenser sa logistique, à Vatican News.
Des enfants plein de tendresse
« Ces enfants nous donnent aussi de la tendresse, des relations, d’une manière différente de celle que nous pensons. Ils nous demandent d’entrer en relation avec eux et ils nous donnent la capacité d’aimer ; ils élargissent notre cœur pour pouvoir aimer davantage », explique-t-elle, avant d’ajouter que « ce sont les gestes de soins quotidiens qui donnent des vents insoupçonnés de joie et de réconfort ».
Une douzaine de jours après leur arrivée en Italie, les religieuses et leurs orphelins ont reçu une visite surprise. Alors que les enfants profitaient d’un goûter, le cardinal Konrad Krajewski, responsable de l’Aumônerie apostolique du pape François, est venu les rencontrer avec une équipe médicale. L’objectif : leur faire passer des tests Covid-19 afin de mettre fin à leur quarantaine et qu’ils puissent réellement commencer leur nouvelle vie en Italie…
Et mes frères et amis Missionnaires de la charité de Paris. Je suis témoin de ce vivre ensemble avec aucune consigne sinon l’Amour des pauvres, des personnes seules et aussi beaucoup d’humour. Notre chapelle de Paris. Ce n’est pas moi la dame qui prie avec eux
Je les ai connus à mon arrivée à Paris en 92.
Mère Teresa disait aux femmes qui voulaient avorter de lui donner son enfant si elles ne le voulaient pas.
Aimer les autres jusqu’à en avoir mal
... Je n’oublierai jamais le petit enfant qui m’a donné une merveilleuse leçon. Les enfants avaient entendu dire, à Calcutta, que la Mère Teresa n’avait pas de sucre pour les enfants. Or un petit garçon hindou, de 4 ans, rentra à la maison et dit à ses parents : « Je ne veux pas manger de sucre pendant trois jours. Je veux donner mon sucre à Mère Teresa. » Combien un petit enfant peut-il manger ? Après trois jours, ses parents l’amenèrent chez moi et je vis ce petit. Il pouvait à peine prononcer mon nom. Il aimait d’un grand amour ; il aimait à en avoir mal.« La fête de la Croix glorieuse en ce jour. Homélie du papa Benoît XVI à LourdesArticle dédié à Pierre "aficionado" de la Pêche et aux amoureux de la mer »Tags : enfant, kaboul, soeur, mere, orphelins
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Commentaires
Bonjour ma Nani chérie,
mon com s'est envolé en vérifiant l'orthographe d'un mot! Grrrrr
Je te parlais de ces pauvres soeurs et de leurs enfants qui ne pouvaient plus vivre chez eux, à cause des Talibans. C'est incroyable qu'il soit impossible de discuter avec eux alors que nous avons le même Dieu (même s'ils croient en "monothéisme") les islamistes aussi et pourtant on peut échanger avec eux,
Bon ils ont reçu un bon accueil en Italie et Elles pourront continuer leur "apostolat" avec les enfants et tous ceux qui viendront grossir leur rang.
Je t'embrasse de toute mon amitié et câlins à Titi qui aime Jésus.
Sylvie
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Mercredi 15 Septembre 2021 à 19:11
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bonjour Nanni et titi
je reviens tout doucement sur le blog apres une longue absence
merci pour ce beau billet
bonne soiree bisous
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Dans ce chaos afghan, on imagine bien la peine qu'il aura fallu se donner pour parvenir à extrader ces enfants !
Les afghans sont majoritairement musulmans et se prononcent pour la charia, mais avec les talibans on constate qu'il y a différents degrés !
Pour moi, l' islam est incompatible avec route autre religion, mais un enfant n' est pas responsable, encore moins s'il est handicapé !
Passe une bonne journée
Bisous
Merci cher Pierre pour ta réponse et de ta fidélité alors que tu es en pause !