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Ils s’appelaient Gérard, Paul, Roger, Serge, Sergio, Josef ou Suzanne. Certains n’ont même pas été identifiés et apparaissent sous le qualificatif « homme » ou « femme ». Mais ils sont tous un point commun : ils vivaient dans la rue à Paris et sont décédés entre le 1er janvier dernier et le 12 février. Tous les arrondissements sont touchés du XXe au Xe, en passant par le XIIe, le XIVe et le XVe. La dernière victime est une femme de 52 ans, dans la nuit de ce dimanche à lundi, rue La Fayette (IXe). Elle vivait dans la rue depuis trois ans. Malgré l’intervention des secours au cœur de la nuit elle n’a pas pu être ranimée portant ainsi le nombre de décès à 11 en six semaines. Les 16000 places d’hébergement d’urgence parisiennes ouvertes toute l’année sont-elles suffisantes ? A quelques jours de la Nuit de la Solidarité, organisée par la Ville de Paris, et qui a pour but de compter les SDF dans la capitale (NDLR : 1800 Parisiens sont inscrits), cette mort sonne comme un cruel rappel à l’ordre sur la nécessité d’agir.
Et on pense aussi à ceux décédés en Province
C'est arrivé ce Lundi 26 Février 2018
Alors que la Savoie connaît des températures glaciales en plaine, le corps d'un sans-abri a été découvert ce lundi après-midi à Grésy-sur-Aix. Il avait 53 ans.
Martine MAÇONRoyan, France
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Cela c'est passé subitement. Je crois que je l'ai vu venir ... Je me suis culpabilisé de pas aller souvent dans un blog où je ne pouvais pas aider mais plonger. On m'a demandé de le faire et je l'ai fait. Puis il y a eu des malentendus. Lorsque je ne peux pas faire quelque chose je me culpabilise. Tout allais très bien. Voilà que je crois je fais une rechute dans cette maladie qui me enferme terriblement. Je parle de ma bipo. Notre problème c'est vouloir aller au delà de nos forces. Pas savoir prendre du temps pour soi. Alors je viens vous dire que mon état actuel m'enferme et que je ne peux rien ni suis pour rien. Cela me catastrophe car j'allais bien. Je prends mes remèdes et suis assez ferme dans cela. Mais cela n'empêche pas cette angoisse lancinante qui me panique et me paralyse. Je vous demande de bien vouloir m'en excuser si je ne viens pas dans vos blogs. Je crois que je dois donner encore quelques jours de patience, d'acceptation, car oui, j'accepte cette épreuve après avoir connu des mois de grande liberté. Juste un conseil, n'allez pas au delà de vos forces alors que l'on se sait fragile.
A bientôt et je pense à chacun !
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Un âme qui discute avec son moi, qui s’occupe de ses sensibilités, qui poursuit une pensée inutile, undésir quelconque, cette âme disperses ses forces, elle n’est pas toute ordonnée àDieu : sa lyre ne vibre pas à l’unisson et le Maître, quand il la touche, ne peut enfaire sortir des harmonies divines, il y a encore trop d’humain, c’est unedissonance. »(DR 3 Elisabeth de la Trinité Carmélite
En ce jour je vis quelque chose de difficile dont je ne veux pas m'étaler. Quelque chose qui m'a ému profondément. Alors je suis allée chercher ce texte que j'aime beaucoup. J'ai besoin de Silence pour arriver à assimiler.
Je trouve que garder son âme entre ses mains c'est prendre possession de ce que l'on ressent pour l’apprivoiser. Excusez moi si je ne passe pas chez vous ce soir et ne sais pas si je le pourrai demain. Je vous rassure, personne ne m'a fait du mal ni dit quelque chose qui m'a fait du mal. C'est dans le réel de ma journée que cela est arrivé. Bisous
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Mes amis et ma famille adoptés mutuellement
Mon studio 30m2 très beau et clair
Mon Titi et mon frères
Réunion des amis et bénévoles
60, rue de la Folie Méricourt (11e)
MétroOberkampf (lignes 5 et 9)Parmentier (ligne 3)
Bus 96 (Porte des Lilas – Gare Montparnasse),
- station J.P. Timbaud-Richard Lenoir (en direction de la gare Montparnasse)
- station Oberkampf – Les Lilas (en direction Porte des Lilas)
Bus 56 (Porte de Clignancourt – Château de Vincennes),
- station Oberkampf – Richard Lenoir
Tlj, sauf jeudi :
de 9h00 à 11h00 déjeunerConseil : parfois, l’affluence est grande, venez donc tôt, vers 9h00 ou 10h15 / 10h20…
fermé à Pâques et à la Pentecôte (dimanche ou lundi).
Un commentaire : «Très bon repas. Simple (une assiette avec cuillère de cuisine), mais très équilibré (pain, pâtes, riz, semoule, viande, légumes, yaourts, fruits, très bonne salade verte – parfois du chocolat (Mon Chéri !), saumon, foie gras (!)… (Suppose Pour Noël)
Conseils : emmenez des sacs plastiques parce qu’on vous offre tellement de bonnes choses que c’est impossible de manger tout sur place. Utile également : un couteau de poche, une cuillère de café (pour les yaourts par exemple), des boîtes étanches (tupperware). Et emmenez surtout votre faim parce qu’il faut manger vite !».
Depuis cette première visite, il y a près de 10 ans, je suis retourné plusieurs fois à Calcutta, et me suis portée volontaireailleurs avec les Missionnairesde la Charité. Comme de nombreux autres bénévoles, j'ai plaisir à partager la vie de prière des sœurs ainsi que l'apostolat. Nous commencions notrejournée à 5h du matin avec la prière du matin, et la finissions avec l'Adoration. Dans une ville aussi chaotique et bruyanteque Kolkata, la chapelledevient un élément essentiel de la journée de bénévolat. La Tombe de Mère Teresa est aussi un endroit très particulier pour prier et trouver desmoments de solitude. La communauté de bénévoles, sous la houlette de Soeur Mercy-Maria, est remarquablement soudée.Parfois, il est facile de devenirinsensible à la pauvreté dans Kolkata-après tout, tout est relatif. Cependant, le bénévolat est une expériencequi pousse à l'humilité. Kalighat est surtout un endroit très particulier.C'est un endroit tranquille, un endroit où se rencontrent les larmesdesmourants et de ceux qui sont en recherche, un lieu où l'Est rencontrel'Ouest, où les frontières se brisent. Je me suis sentie humble devant ladame qui m'a remercié de l'avoir aidée à manger, humble devant cettedame recroquevillée dans un coin de son lit, sanglotant, qui m'a laissés'asseoir avec elle ... humble devant la femme souffrant de brûlurestorturantes et qui vivait une agonie quotidienne, mais qui leva ses mainsen signe de reconnaissance envers le médecin.Cela vous rappelle que nous Sommesen 2009 et que des hommesmeurent sans rien ni personne, oubliés du monde; rejetés;indésirables; mal-aimés. Une dame qui se distingue dans ma mémoire-elle avait des yeux tristes, nos vies ont été si différentes, des langues et des cultures différentes et des coutumes, et pourtant comme je l'ai nourrie, nousavons été en quelque sorte unies "ensemble" dans notre humanité. Ce qui comptec'est cette expérience partagée, et vous vousrendez compte que entouchant les fêlures de l'autre, nous rencontronsJésus.
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Je dois expliquer juste que :
Lorsque on t'a dit durant des années que tu n'es rien que tu ne feras rien que tu n'est qu'une pauvre fille. On le croit. Je suis dans le monde proprement dit depuis que très peu de temps car je me suis échappé d'une sorte de secte que je croyais ma famille. Tout était interdit. J'ai décidé un bon jour de claquer la porte et de faire face à cet autre monde tout nouveau pour moi. Par miracle mon cœur est resté intacte, blessé mais intacte. J'ai trouvé une porte de sortie en rencontrant des gens blessés comme moi. Mes amis de la rue. Je peux dire que chez eux j'ai été aimée choyée ? c'est le mot ? J'ai rencontré des autres amis qui voyant une fissure en moi m'ont aimé avec, sans jamais demander la quelle. On m'a aidé à me reconstruire par l'amitié. Puis ce fut la dégringolade en Mars 2009. Six mois d'hospitalisation et de recherche pour me donner le goût de vivre. Les médocs on fait sans doute leur travail mais ce qui m'a guérit du désespoir c'est l'amour des autres. Leur simplicité . Je ne raconte pas ceci pour me faire plaindre de personne mais pour expliquer que si je dois dire à quelqu'un de me laisser mon chemin, ce n'est pas par méchanceté mais parce que j'ai carrément peur de la complication qui peut me donner des angoisses. Vivre l'angoisse au ventre je connais. Je commençais à aller très bien depuis le 30 Septembre 2017. Mon blog est un espace de partage simple. Je ne cherche pas à accumuler des commentaires mais lorsque je trouve des personnes qui par un mot me font du bien je suis contente. Attention on peut me dire aussi que je me trompe et m'aider à voir les choses autrement. Mais ce blog ne vous apportera pas des grandes connaissances juste celles du cœur et de la simplicité de la vie. Il est fait pour le partage. Je parle de Jésus car il est mon GRAND AMI mais on n'impose pas ses amis. Pour finir. J'ai choisi mon métier d’aide-soignant par amour et je peux dire que je suis récompensé par la joie de faire rire même dans les moments durs de la maladie. Il faut être rusée pour aider l'autre malgré lui ou elle.
On m'a écris : "Je vais faire comme tous les autres et te répondre sans sentiment, sans âme ! Du style : "Bonjour Nani, comme c'est beau et bien dit, tu es un amour et je t'adore !" Alors que tu sais que je ne suis pas comme çà, je trouve cela hypocrite ! "
Je répond à cela :
Et bien je ne cherche rien, vraiment, je viens partager et recevoir vos partages
Une pensé pour mes amis de la rue
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