Chers Amis,

Nous vous souhaitons

une nouvelle année 2018

Pleine d'Espérance et Paix

Bisous !!!!

Je viens du goutter de tout à l'heure avec les anciens ...

Jacky, Pierre, Paule, Rose, Geneviève, Huguette, Suzette, une autre mamie et sa fille que j'aime beaucoup. Des invités qui n'ont pu ou n'avaient pas envie de venir ...Et je me rends compte que cela était très simple, que je ne m'était presque pas rendue compte d'où m'est venue cette idée ...de le faire autrement. Je n'ai pas pris pas de photos car je ne voulais pas les gêner ... mais c'est vrai, la table était belle, simple et belle. On avait un grand Panettone Italien ... léger et plein de bonnes saveurs. Puis des autres choses et chocolats et boissons. Cela fut simple et je crois que la vie est comme cela. C'est Simple.

Je regarde vers mon enfance et me souviens des NOËL ! Par contre je ne me souviens pas d'avoir l'image de papa avec nous. En faite il devait être malade à l'hôpital déjà. Ma mémoire est dès mes 5 ans ... là je le vois avec moi en train de nous promener et de me donner des graines pour les oiseaux.  En tout cas maman savait faire les NOËL et elle construisait une crèche presque géante avec de l'eau, des maisons, des animaux, des hommes et des femmes qui travaillaient ou étaient assis à leur porte. Puis il y avait au loin la grotte de la naissance de Jésus. Nous n'avions pas des cadeaux pour la NOËL car pour nous les cadeaux étaient pour la fête de l’épiphanie "fête des Rois le 6 janvier. Mais il y avait le repas du soir. Le repas avec des amis ... ma mère faisait quelque chose pour ces fêtes ! En arrivant de l'école je trouvais une dinde  par exemple. Je me demandais pourquoi et puis je trouvais cela marrant  et je jouais avec elle et avec mon chat. Et puis pouf ! Plus de dinde un jour et c'était NOËL ! Puis les gâteaux espagnols !!! Polvorones, mantecados ,turron de différentes sortes ... dur, mou etc. Rosquillas....

Voilà le fautif de mon repas de NOËL du soir manqué !!!

a l'anis. Et puis ... j'avais le droit de boire un petit dé en plusieurs fois d'anis del mono "anis du singe" c'était la marque. Cet anis m'a coûté de me coucher un NOËL sans tout cela ... J'avais fait des bêtises en buvant en cachette plus d'un dé d'anis et le parterre me semblais comme lorsque on descend un escalier ... Ah oui, je remercie à ma mère pour ces 11 NOËL de ma vie où je fus vraiment heureuse. Tu es partie à mon 11ème et je peux te dire que des NOËL au pensionnant  JE NE ME SOUVIENS PAS DU TOUT ! C'est curieux. alors sans doute à cause de cela ...je n'en sais rien, l'idée m'est venue comme cela de faire un goutter avec ceux que n'étaient pas trop visités ... j'ai eu en cadeau un poème sur une rose de la part de Geneviève 90ans. Si je devais parler un jour de mon NOËL je parlerais de ceux de mes 11 ans et de ce goutter là ... je ne sais pas pourquoi ... j'ai été touché de ce que ces personnes acceptent mon invitation et de voir leur sourire. NOËL c'est quelque chose de simple.

Oui, la Vie est merveilleusement belle !

Le pape François sait que, quand il s’exprime sur les migrants, il crispe une partie des catholiques. Mais il n’en a cure : pour lui, ce drame touche trop la dignité humaine pour qu’il se taise.

Aussi n’a-t-il pas craint, au cours de ces fêtes de Noël, de comparer Marie et Joseph en route vers Bethléem avec tous ceux qui sont aujourd’hui « contraints de quitter leur terre » vers une autre « qui ne les attendait pas, où il n’y avait pas de place pour eux ».

Le drame des migrants

« Marie et Joseph se sont vus obligés de partir. Ils ont dû quitter leurs proches, leur maison, leur terre et se mettre en route », a-t-il développé dans son homélie de la messe de la nuit de Noël, comparant aux parents de Jésus « ces familles entières qui, aujourd’hui, (…) ne choisissent pas de s’en aller mais qui sont obligées de se séparer de leurs proches, sont expulsées de leur terre. »

Ces hommes et ces femmes, a-t-il ajouté, ne cherchent souvent qu’à « survivre aux Hérode de l’heure qui, pour imposer leur pouvoir et accroître leurs richesses, n’ont aucun problème à verser du sang innocent ».

Et lundi 25 décembre, dans son message de Noël depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, où il dénonçait les « vents de guerre » qui soufflent sur le monde et « un modèle de développement déjà dépassé (qui) continue à engendrer de la dégradation humaine, sociale et environnementale », c’est à nouveau « le drame de tant de migrants forcés qui mettent en danger même leur vie pour affronter des voyages exténuants qui tant de fois finissent en tragédie »

« Noël, c’est le temps pour transformer la force de la peur en force de la charité, en force pour une nouvelle créativité de la charité », a-t-il insisté, demandant à tous d’être « des sentinelles pour beaucoup de personnes qui ont cédé sous le poids du désespoir qui naît du fait de trouver fermées de nombreuses portes ». Tous sont ainsi appelés à devenir « protagonistes de l’hospitalité » de Dieu.

« Que notre cœur ne soit pas fermé comme le furent les maisons de Bethléem »

« Le repas est un moment d'accueil et de partage. Nous sommes allés à la Barque, dans la rue, auprès des migrants, des gens seuls, des jeunes, des vieux pour que tous puissent venir partager ce repas. »

NOËL n'est pas fini !

La liturgie du temps de Noël est très fournie. Cette richesse n’est pas aisée à percevoir car le temps de Noël qui débute le soir du 24 décembre (premières vêpres) et s’achève par la fête du baptême du Seigneur est un temps assez court.

Les solennités de Noël et de l’Épiphanie ont pour objet la célébration d’un événement réel, la naissance de Jésus, et en même temps la célébration du mystère de l’Incarnation. L’union de la nature divine et de la nature humaine est affirmée dans bien des textes liturgiques :

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"Un enfant au cœur fragile"

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Mardi 26 Décembre 2017

Fête de Saint Étienne premier Martyr

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,17-22.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous livreront aux tribunaux et vous flagelleront dans leurs synagogues.
Vous serez conduits devant des gouverneurs et des rois à cause de moi : il y aura là un témoignage pour eux et pour les païens.
Quand on vous livrera, ne vous inquiétez pas de savoir ce que vous direz ni comment vous le direz : ce que vous aurez à dire vous sera donné à cette heure-là.
Car ce n’est pas vous qui parlerez, c’est l’Esprit de votre Père qui parlera en vous.
Le frère livrera son frère à la mort, et le père, son enfant ; les enfants se dresseront contre leurs parents et les feront mettre à mort.
Vous serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. »

 C’est étonnant que le jour suivant la grande fête de la naissance du Seigneur, l’Eglise nous propose de fêter le martyr de Saint Etienne. D’autres martyrs suivront aussi dans les prochains jours, notamment le martyr des Saints Innocents, le 28 décembre et St Thomas Bequet le 29 décembre. L’histoire de l’Eglise est jalonnée par le témoignage des martyrs. Le XXème siècle compte pour lui seul le plus grand nombre de martyrs dans toute l’histoire de l’Eglise. Pourquoi l’Eglise parle-t-elle du martyr, dans une saison liturgique marquée par la joie et la lumière de la venue de notre Sauveur ?

 Le mystère de Bethléem est avant tout le mystère de l’amour de Dieu pour nous. Nous voyons dans ce mystère de Noël un Dieu qui est prêt à abandonner sa gloire et sa puissance, pour venir vivre parmi nous en devenant un pauvre petit enfant, couché dans une mangeoire. Le Seigneur a voulu se faire proche de nous, pour nous révéler son amour avec un cœur d’homme et un langage humain. D’où est venu le courage d’Etienne de donner sa vie pour le Christ ? Ne serait-ce pas qu’Etienne avait fait une expérience fulgurante de cet amour de Jésus ? Ne serait-ce cet amour qui le poussa à se donner jusqu’au bout pour l’Evangile ? Comme Bethléem le martyr est aussi un mystère d’amour.

 L’amour mène toujours à l’imitation. Étienne, en donnant sa vie pour Jésus, a bien voulu imiter la mort du Christ pour lui sur la croix. Ce n’est pas par hasard qu’Etienne, au moment de sa mort, reprend presque textuellement les dernières paroles de Jésus sur la croix. Jésus demanda au Père de pardonner à ses bourreaux et il lui confie son Esprit.

4. Si Dieu s’est fait enfant ; n’était-ce pas aussi pour mendier notre amour ? Jésus n’est pas seulement venu nous révéler l’amour du Père, mais il est aussi venu nous demander notre amour, notre foi et notre confiance. Un petit enfant ne demande rien de plus, que d’être accueilli et aimé. Etienne a accueilli et aimé Jésus dans sa vie et il a tout fait pour aider ses frères à accueillir et aimer le Christ. Il a même tendu la main aux cœurs endurcis, qui méprisaient le Seigneur.

Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18.
Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde.
Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.

Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître..

 Un enfant emmailloté, dans toute sa vulnérabilité ...   Un enfant qui nous parle sans dire un mot ... Dans se Silence il nous parle D'Amour. Son amour, car il est venu sur terre pour être l'un parmi nous ...notre frère.

Il est un signe de contradiction ... car nous ne comprenons pas et ne savons pas toujours accueillir  "la grâce du don"

C'est étrange que quelqu'un vienne nous offrir son Amour sans rien nous demander  ...

Il est signe de division par dans son dénuement* il nous montre un chemin a suivre pour aller vers l'autre ... se mêler à l'autre, pour tendre une main à celui que ne connaissons pas ... Lui, qui est né en migrant dans un Village qui ne voulais l’accueillir à cause de l'état de Marie sa Mère, qui devait le faire naître ... pas de place ... C'est un signe de contradiction dans notre temps qui ...  ne veux pas ouvrir les frontières pour laisser passer et accueillir ceux qui fuient la guerre.

Il nous demande d'ouvrir les portes à l'Amour et de lui laisser monnayer  tout ce que l'homme ne sais pas faire sans dossiers et réunions interminables ... mais sans compter avec Dieu qui vient pour TOUS LES ÊTRES de TOUTE LA TERRE.

Que en cette nuit de NOËL

Dieu mette dans le cœur des gouvernants ce besoin de silence pour répondre en conscience aux besoins de notre HUMANITÉ