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Papa,
Aide-moi pour demain.
J'ai hâte de te revoir et puis, j'ai peur de cette
fermeture. C'est la première fois et je sens que
tout mon être est démuni ... Je crois que ton âme
est déjà dans le repos, mais comme je sens déjà
ton absence !
Que c'est beau d'Aimer et tenir la main jusqu'au
bout...mais quel vide je résent déjà.
Je me rend compte combien est facile de tâcher
de consoler la souffrance. La c'est comme si
c'était ma chair que l'on arrache ...
Je te le disais tant des fois ! laisse-toi aller, part
tranquille.
Je crois que je serai courageuse comme cette nuit du
5 Avril.
Tu étais pauvre de coeur. Tu aimais pas avoir trop
des choses ... c'est moi qui veillais pour tes habits.
Et tu ne voulais pas mettre le costume trois pièces
offert. Tu partiras avec lui pa. Mais ce n'est pas
important l'habits, ce ton coeur honnête et simple.
C'est bien choisi ce fond de mon blog... le ciel ...
Je voudrai que l'on t'Aime, que tu retrouves les êtres
que tu n'as pas connu sur terre... je sais que
tu ne m'oubliras... Tu me disais : Ne fais pas la
guignole ! Serai-je pareil aprés ton départ ?
Va pa, va et sois heureux, cela me console.
Ta petite guignole qui t'Aime tant.
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Mon papa chéri.
J'encore tes mains entre les miennes, tes doigts
qui serraient mes mains. Ton regard qui voulait me
dire quelque chose. Tu ne pouvais pas me parler mais
je dévinais presque. Un jour je t'avais promis de rester
prés de toi jusqu'à la fin ... et il m'est donné de le
vivre pour de vrai. Merci papa pour ton aide et ton
affection pas démostrative mais vraie. Je n'oublirai
jamais tes gâteaux et ta bonne cuisine. Ton humour
qui m'aidais à remontar la pente. Ta force d'homme,
père qui me demandait d'être forte. Pour la première fois
et pour toi je construisais les crêches de Noël et toi
tu regardais avec des yeux d'enfant pur que tu avais
dans ton âme. Je te regardais en cachette et en
te voyant, j'étais fière de pouvoir te donner de la joie,
toi qui avais tant souffert. Te souviens pa lorsque on allait
achetter les machines de bricolage et je te suivais
avec l'envie d'apprendre ce que tu allais faire avec.
Te souviens-tu du jours où tu m'as fait t'attendre
presque deux heures avec tes planches en bois ?
Lorsque je t'ai vu j'étais fâché et tu m'as dit :
allons acheter maintenant ta petite planche à toi !
Lorsque rarement tu me demandais d'aller t'acheter
ton pain, tes oranges ou autre, j'étais fière de pouvoir
le faire et je te cherchais le meilleurd en disant :
c'est pour papa !
Encore j'écoute Maria Dolores Praderas que tu
aimais tant. Je te l'ai fait écouter à l'hôpital. Je t'ai
chanté la nuit de ton départ. Je regardais ta respiration,
épiais ta poitrine tout en regardant les appareils ...
Je peux te dire que je ne savais pas que je pouvais
aimer un être comme cela. Tu étais un géant pour moi
et tu me faisais rester une petite fille avec son papa.
C'est terrible ce qui m'arrive. J'ai demandé si
je pouvais te donner un organe, ma vie je te l'aurais
donné pour pas te voir souffrir d'etouffement.
Mon papa je veux le dire et le crier comme tu
étais vivant dans ma vie, sans que je me rende
compte avant. Ta mère que tu n'as pas connu t'a donné
la vie et je t'ai accompagné à mourir. Je te déposerai
une rose pour te remercier. Je suis heureuse que
tu ne souffrais plus ... aide-moi à être grande lorsque
tu devrais être en terre.
Je t'aime papa
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Après avoir beaucoup souffert,
tu es parti à 1h de matin ...
Je suis heureuse de t'avoir accompagné jusqu'au bout.
Je n'oublirai jamais notre intimité durant ces heures.
Tu étais constient lors du passage de l'aumônier.
Puis tu es rentré dans le sommeil. Personne voyais
mon désarrois. On nous a laissé entre nous.
Celui que j'appelle mon père m'a été donné sur ma
route. Quelle vie presque de moine.
Dans ta chambre
en silence toujours travaillant à ton atelier. Tu étais
pour nous un être plein de bonté et génerosité. Pur
de coeur. Ta vie me semblait celle des chartreux.
Tu as veillé sur moi et parfois lorsque je souffrais
j'avait une épaule pour me consoler et me dire
de me battre.
Ton absence me fait me sentir comme un enfant
qui doit marcher seule... Mais je sais que
tu es heureux maintenat et lorsque on Aime ...
On pense au bien de l'être Aimé.
Je n'oublierai pas ton humour qui nous faissais
rire ... Dans ton 1m92 tu te transformais en un enfant.
Tu as souffert dans ta vie sans famille comme moi,
mais tu parlais peu de cela.
A Dieu car l'on se retrouvera, pour ne nous
séparer jamais.
Mon papa s'appelle Alain Lacroix ... et il la porté
avec un grand courage.
Dieu n’ignore pas la cause de nos peines. Il voit notre souffrance et en connait les raisons. Lui qui sèche toutes les larmes, écoutons-Le nous dire avec douceur : »Ne pleure plus! ». Il dit à la maman endeuillée, à ceux qui ont le cœur meurtri, à tous ceux qui sont inconsolables, à vous qui pleurez en secret : »Ne pleure plus! ». Car si il y a eu un temps pour pleurer, vient aussi le temps de chanter et de rire : « Il y a…un temps pour pleurer, et un temps pour rire; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser… » Ecclésiaste 3.4
Merci pa de ce temps vécu ensemble !
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Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.Une pensé et une prière pour le service de Réa de
l'hôpital Militaire de Begin. Les malades, les familles,
les equipes qui travaillent dans ce service.
Merci à ses jeunes qui on choisi de servir les malades
dans ce service si prenant.
GOD BLESS YOU
3 commentaires -
Merci Jésus pour ces infirmières de réa militaires,
qui soignent si bien avec tout leur coeur.
Pour que le départ de mon papa se fasse en douceur et sans
souffrance.
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