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Une messe a été célébrée à Notre-Dame de Paris, en l'honneur du père Jacques Hamel, assassiné mardi 26 juillet.
Mesdames et Messieurs,
Frères et Sœurs,1. Seigneur, nous as-tu abandonnés ?
« Serais-tu pour moi un mirage, comme une eau incertaine ? »En ce moment terrible que nous vivons, comment ne ferions-nous pas nôtre ce cri vers Dieu du prophète Jérémie au milieu des attaques dont il était l’objet ? Comment ne pas nous tourner vers Dieu et comment ne pas Lui demander des comptes ? Ce n’est pas manquer à la foi que de crier vers Dieu. C’est, au contraire, continuer de lui parler et de l’invoquer au moment même où les événements semblent remettre en cause sa puissance et son amour. C’est continuer d’affirmer notre foi en Lui, notre confiance dans le visage d’amour et de miséricorde qu’il a manifesté en son Fils Jésus-Christ.
Ceux qui se drapent dans les atours de la religion pour masquer leur projet mortifère, ceux qui veulent nous annoncer un Dieu de la mort, un moloch qui se réjouirait de la mort de l’homme et qui promettrait le paradis à ceux qui tuent en l’invoquant, ceux-là ne peuvent pas espérer que l’humanité cède à leur mirage. L’espérance inscrite par Dieu au cœur de l’homme a un nom, elle se nomme la vie. L’espérance a un visage, le visage du Christ livrant sa vie en sacrifice pour que les hommes aient la vie en abondance. L’espérance a un projet, le projet de rassembler l’humanité en un seul peuple, non par l’extermination mais par la conviction et l’appel à la liberté. C’est cette espérance au cœur de l’épreuve qui barre à jamais pour nous le chemin du désespoir, de la vengeance et de la mort.
C’est cette espérance qui animait le ministère du P. Jacques Hamel quand il célébrait l’Eucharistie au cours de laquelle il a été sauvagement exécuté. C’est cette espérance qui soutient les chrétiens d’Orient quand ils doivent fuir devant la persécution et qu’ils choisissent de tout quitter plutôt que de renoncer à leur foi. C’est cette espérance qui habite le cœur des centaines de milliers de jeunes rassemblés autour du Pape François à Cracovie. C’est cette espérance qui nous permet de ne pas succomber à la haine quand nous sommes pris dans la tourmente.
Cette conviction que l’existence humaine n’est pas un simple aléa de l’évolution voué à la destruction inéluctable et à la mort habite le cœur des hommes quelles que soient leurs croyances et leurs religions. C’est cette conviction qui a été blessée sauvagement à Saint-Étienne du Rouvray et c’est grâce à cette conviction que nous pouvons résister à la tentation du nihilisme et au goût de la mort. C’est grâce à cette conviction que nous refusons d’entrer dans le délire du complotisme et de laisser gangréner notre société par le virus du soupçon.
On ne construit pas l’union de l’humanité en chassant les boucs-émissaires. On ne contribue pas à la cohésion de la société et à la vitalité du lien social en développant un univers virtuel de polémiques et de violences verbales. Insensiblement, mais réellement cette violence virtuelle finit toujours par devenir une haine réelle et par promouvoir la destruction comme moyen de progrès. Le combat des mots finit trop souvent par la banalisation de l’agression comme mode de relation. Une société de confiance ne peut progresser que par le dialogue dans lequel les divergences s’écoutent et se respectent.
2. La peur de tout perdre
La crise que traverse actuellement notre société nous confronte inexorablement à une évaluation renouvelée de ce que nous considérons comme les biens les plus précieux pour nous. On invoque souvent les valeurs, comme une sorte de talisman pour lequel nous devrions résister coûte que coûte. Mais on est moins prolixe sur le contenu de ces valeurs, et c’est bien dommage. Pour une bonne part, la défiance à l’égard de notre société, – et sa dégradation en haine et en violence – s’alimente du soupçon selon lequel les valeurs dont nous nous réclamons sont très discutables et peuvent être discutées. Pour reprendre les termes de l’évangile que nous venons d’entendre : quel trésor est caché dans le champ de notre histoire humaine, quelle perle de grande valeur nous a été léguée ? Pour quelles valeurs sommes-nous prêts à vendre tout ce que nous possédons pour les acquérir ou les garder ? Peut-être, finalement, nos agresseurs nous rendent-ils attentifs à identifier l’objet de notre résistance ?
Quand une société est démunie d’un projet collectif, à la fois digne de mobiliser les énergies communes et capable de motiver des renoncements particuliers pour servir une cause et arracher chacun à ses intérêts propres, elle se réduit à un consortium d’intérêts dans lequel chaque faction vient faire prévaloir ses appétits et ses ambitions. Alors, malheur à ceux qui sont sans pouvoir, sans coterie, sans moyens de pression ! Faute de moyens de nuire, ils n’ont rien à gagner car ils ne peuvent jamais faire entendre leur misère. L’avidité et la peur se joignent pour défendre et accroître les privilèges et les sécurités, à quelque prix que ce soit.
Est-il bien nécessaire aujourd’hui d’évoquer la liste de nos peurs collectives ? Si nous ne pouvons pas nous en affranchir, en nommer quelques-unes nous donne du moins quelque lucidité sur le temps que nous vivons. Jamais sans doute au cours de l’histoire de l’humanité, nous n’avons connu globalement plus de prospérité, plus de commodités de vie, plus de sécurité, qu’aujourd’hui en France. Les plus anciens n’ont pas besoin de remonter loin en arrière pour évoquer le souvenir des misères de la vie, une génération suffit. Tant de biens produits et partagés, même si le partage n’est pas équitable, tant de facilités à vivre ne nous empêchent pas d’être rongés par l’angoisse. Est-ce parce que nous avons beaucoup à perdre que nous avons tant de peurs ?
L’atome, la couche d’ozone, le réchauffement climatique, les aliments pollués, le cancer, le sida, l’incertitude sur les retraites à venir, l’accompagnement de nos anciens dans leurs dernières années, l’économie soumise aux jeux financiers, le risque du chômage, l’instabilité des familles, l’angoisse du bébé non-conforme, ou l’angoisse de l’enfant à naître tout court, l’anxiété de ne pas réussir à intégrer notre jeunesse, l’extension de l’usage des drogues, la montée de la violence sociale qui détruit, brûle, saccage et violente, les meurtriers aveugles de la conduite automobile… Je m’arrête car vous pouvez très bien compléter cet inventaire en y ajoutant vos peurs particulières. Comment des hommes et des femmes normalement constitués pourraient-ils résister sans faiblir à ce matraquage ? Matraquage de la réalité dont les faits divers nous donnent chaque jour notre dose. Matraquage médiatique qui relaie la réalité par de véritables campagnes à côté desquelles les peurs de l’enfer des prédicateurs des siècles passés font figure de contes pour enfants très anodins.
Comment s’étonner que notre temps ait vu se développer le syndrome de l’abri ? L’abri antiatomique pour les plus fortunés, abri de sa haie de thuyas pour le moins riche, abri de ses verrous, de ses assurances, appel à la sécurité publique à tout prix, chasse aux responsables des moindres dysfonctionnements, bref nous mettons en place tous les moyens de fermeture. Nous sommes persuadés que là où les villes fortifiées et les châteaux-forts ont échoué, nous réussirons. Nous empêcherons la convoitise et les vols, nous empêcherons les pauvres de prendre nos biens, nous empêcherons les peuples de la terre de venir chez nous. Protection des murs, protection des frontières, protection du silence. Surtout ne pas énerver les autres, ne pas déclencher de conflits, de l’agressivité, voire des violences, par des propos inconsidérés ou simplement l’expression d’une opinion qui ne suit pas l’image que l’on veut nous donner de la pensée unique.
Silence des parents devant leurs enfants et panne de la transmission des valeurs communes. Silence des élites devant les déviances des mœurs et légalisation des déviances. Silence des votes par l’abstention. Silence au travail, silence à la maison, silence dans la cité ! A quoi bon parler ? Les peurs multiples construisent la peur collective, et la peur enferme. Elle pousse à se cacher et à cacher.
C’est sur cette inquiétude latente que l’horreur des attentats aveugles vient ajouter ses menaces. Où trouverons-nous la force de faire face aux périls si nous ne pouvons pas nous appuyer sur l’espérance ? Et, pour nous qui croyons au Dieu de Jésus-Christ, l’espérance c’est la confiance en la parole de Dieu telle que le prophète l’a reçue et transmise : « Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te sauver et te délivrer. Je te délivrerai de la main des méchants, je t’affranchirai de la poigne des puissants. »
« Mon rempart, c’est Dieu, le Dieu de mon amour. »
Amen !
Cardinal André VINGT-TROIS
Archevêque de Paris.Mes Amis,
Je ne vais pas faire des rajus à l'Homélie du Cardinal
XXIII.
Juste dire que je la trouve très juste. Juste et
vraie. Et si c'était le père Jacques Hamel qui l'aurait
soufflé au Cardinal ?
Il faut la lire et la méditer car elle peut donner
éclairage à nos vies.
Bon Diamanche !
7 commentaires -
Si je traverse les ravins de la mort,je n'ai aucun mal
Le retours aprés avoir vécu une expérience prés
de la mort...une grande lumière comme un
enveloppement dans l'Amour
3 commentaires -
MA VIE, NUL NE LA PREND MAIS C'EST
MOI QUI LA DONNE
Quel drame… une violence inouïe, un cynisme déconcertant… ces deux jeunes ont posé à l’égard du Père Jacques Hamel l’acte d’égorgement rituel de ceux qu’ils appellent improprement les infidèles. La folie du fanatisme, où l’humanité même semble avoir disparu. Le Pape sera en pèlerinage à Auschwitz cette semaine; on pensait que la barbarie était terminée. Malheureusement, comme le rappellent d’autres lieux comme le Rwanda en 94, Paris ou Nice plus récemment, l’humanité est capable du pire, alors qu’elle est appelée à contribuer à l’œuvre de Dieu. Il n’y aura jamais de sens, d’explication: c’est le mal qui est à l’œuvre. Le Père Hamel avait donné sa vie il y a 58 ans en devenant prêtre; et il la donnait à nouveau, jour après jour, messe après messe, jusqu’à cette messe du 26 juillet où il a été assassiné à genoux devant l’autel, juste après l’avoir célébrée. Au moment où ces jeunes pensaient tuer un infidèle, ils ont sacrifié un prêtre, un chrétien, un homme, qui aura été fidèle jusqu’au bout. Nous avons envie de crier, de pleurer, la colère monte dans nos cœurs, la tristesse nous envahit. La messe n’est-elle pas le mémorial de l’offrande de Jésus? Alors qu’il était objet de haine et de violence, alors qu’on voulait lui prendre sa vie, voilà qu’il donne sa vie, qu’il s’offre: « Ma vie, nul ne la prend, c’est moi qui la donne ». A la haine, Jésus le Christ, Fils de l'Homme et Fils de Dieu, répond par un acte d'amour absolu. Depuis le jour de la Résurrection, les chrétiens se rassemblent pour faire mémoire de cet acte essentiel qui a changé pour toujours l’histoire de l’humanité; depuis ce jour, l’humanité ne va plus vers son déclin et sa destruction, elle est en marche vers la vie, la vraie vie. Aujourd’hui, plus que jamais, il nous faut prier, prier encore, prier toujours. Aujourd’hui, plus que jamais, il nous faut être des apôtres de la véritable fraternité, œuvrer à ce défi de la fraternité qui habite l’histoire de l’humanité depuis les origines. Aujourd’hui, plus que jamais, il nous faut aller de l’avant, espérer, construire ce Royaume de Dieu et cette civilisation de l’amour. Le plus bel hommage à rendre au Père Jacques Hamel, cet homme si discret, est de relever nos manches et de continuer notre mission d’ouvriers à la moisson du Royaume de Dieu. C’est bien là que Dieu nous attend, dans la prière et la fraternité, habités de la foi, de l’espérance et de la charité.
Le 27/07/2016, Père Alexandre JOLY
A Dieu Père Jacques,
C'était notre curé,
C'était notre ami,
Depuis tant d'années,
On priait avec lui !Je revois son visage,
Au regard attentif,
Nous avions le même âge,
Mon Frèr, si positif.Père Jacques, Ô Père Jacques
Tu nous manqueras toujours
Toi Martyr, Ton nom claque
Toi témoin de l'Amour...Il faudra avec Foi
Maîtriser nos douleurs,
Ton souvenir vivra
Tout au fond de nos coeurs !Georges
Saint-Etienne-du-Rouvray
26 juillet 2016Le Père Jacques a été tué à la fin de la célébration
de l'Eucharistie...
Ce vendredi on nous a proposé de jeûner pour ceux
qui le peuvent et de prier. Ainsi nous serons
en communion les uns et les autres.
Le jeûne est proposé pas obligé. C'est juste
pour faire corps avec ce qui se passe avec les attentats.
On peut jeûner avec des autres privations que de la
nourriture.
MERCI P. JACQUES
POUR
VOTRE VIE DONNE
VOS SERVICES
TOUTE VOTRE VIE
TOUTES LES JOIES
PARTAGES
DIEU EST AMOUR
votre commentaire -
« Au père Jacques Hamel, 84 ans, assassiné en l’église Saint-Étienne-du-Rouvray le 26 juillet 2016.
Et à tous les prêtres que j’ai la chance de compter comme amis proches ou lointains.
Je n’ai pas toujours eu la foi.
J’ai gardé beaucoup d’amis qui ne l’ont pas.
Je sais que pour beaucoup d’entre eux la figure du prêtre est extrêmement floue. Et de plus en plus teintée de connotations douteuses, dangereuses et abusives, dans tous les sens du terme.
En hommage de tendresse au père Jacques Hamel qui gît probablement encore dans la chaleur de son sang sur le carreau de l’église où il célébrait ce matin une toute petite messe pour quatre fidèles je vais vous dire ce qu’est un prêtre pour mon cœur.
Un prêtre est un homme qui aurait pu avoir une vie normale, douce, tranquille, et relativement confortable comme les nôtres.
Mais c’est quelqu’un qui a fait une rencontre intérieure, celle du Christ.
Une rencontre qu’il aimerait parfois oublier pour se simplifier l’existence et rejoindre la banalité commune mais qu’il ne PEUT pas nier.
Alors il suit cette silhouette mystérieuse d’un homme né il y a plus de 2000 ans qui égraine malgré le temps et la distance d’incorruptibles paroles de vie, de vérité et d’amour.
Pour cela il a commencé à renoncer à tout : à l’amour d’une possible épouse, à l’amour d’enfants qu’il aurait pu avoir, à certains de ses amis qui suivront l’autre chemin, à ses possessions matérielles en très grande partie, à sa liberté de mouvement, de lieu de vie, d’horaires.
Au bout de longues études il sera envoyé au fin fond d’une province, avec des dizaines de clochers à gérer, des paroisses belles ou laides, des paroissiens beaux ou laids, des mariages à célébrer, des enfants à baptiser sans être sûrs de les revoir, des anciens qui peuplaient les bancs de la messe à enterrer en étant sûrs qu’on ne les reverra pas. Des dimanches harassants, des lundis solitaires. Quelques déjeuners ou dîners dans des familles amies, quelques vacances. De grands moments de joie aussi à voir des âmes se dénouer, revenir à l’amour ou réussir à pardonner. Une vieillesse toujours plus solitaire, à donner ses forces jusqu’au bout.
Mais un vrai soleil : celui de l’eucharistie à faire se lever chaque jour à l’horizon d’un autel.
Une vie de prêtre c’est tout donner sans rien attendre en retour.
C’est tout donner, en étant parfois moqué et bafoué.
C’est servir sans être remercié. Ou si peu.
C’est nous servir dans la joie.
Par amour de Dieu.
Pour nous donner de voir un peu de son visage.
Merci Jacques, pas tant pour le martyr d’aujourd’hui mais pour toute la vie infiniment remplie d’amour qui le précède. »
+
Cher père Jacques Hamel
Je viens vous remercier pour votre vie de prêtre,
votre générosité. Vous savez père Jacques, votre
martyre porte du fruit. Je suis dans la paix. Je ne sais pas
pourquoi. C'est pour moi comme un signe dans ce que je
vis. " il n'a pas de plus grand Amour que de donner
sa vie pour ses Amis "
C'est vrai, que votre mort me fait de la peine, mais
vous étiez à votre place, là où le Bon Dieu vous avait
mis pour faire du bien. Dans ce jous où les jeunes
du monde son reunis en Pologne, votre don va donner
du fruit.
" Si le grain de blée tombé en terre meurt, il donne
beaucoup de fruit "
Encore une phrase de l'évangile qui m'a toujours parlé
très fort.
Merci cher père Jacques Hamel
DIEU EST AMOUR
Le Père Jacques Hamel était né en 1930 à Darnétal, en Seine-Maritime. Il avait été ordonné prêtre en 1958 et avait fêté son jubilé d'or (cinquante année de service) en 2008, peut-on lire sur le site de la paroisse.
En l'absence du curé, l'abbé Auguste Moanda-Phuati, c'était lui qui officiait dans l'église. «C'est un prêtre courageux pour son âge. Les prêtres ont le droit à la retraite à partir de 75 ans, il a préféré continuer à travailler au service des gens car il se sentait encore fort», confie le curé au Figaro la voix brisée par les sanglots. Le père Jacques Hamel disait qu'il n'y avait pas assez de prêtres et qu'il pouvait encore rendre service. «Très apprécié, c'était un homme bon, simple et sans extravagance. Nous avons beaucoup profité de son expérience et de sa sagesse à la paroisse de Saint-Etienne. Il a été au service des gens pratiquement toute sa vie», poursuit le prêtre de nationalité congolaise qui a interrompu ses vacances pour retrouver ses fidèles au plus vite.
«Un homme de paix»
«Nous sommes dans le même doyenné. On se rencontrait souvent, presque chaque semaine pour déjeuner. C'est quelqu'un de très effacé, d'une grande discrétion et d'une grande attention. Quand il arrivait dans la pièce pour nos rencontres entre paroisses du sud de Rouen, c'était toujours un rayon de soleil dans nos rencontres», rapporte l'abbé Aimé-Rémi Mputu Amba, curé doyen de Sotteville-lès-Rouen.
«Tu as déjà vu un curé à la retraite? Je travaillerai jusqu'à mon dernier souffle»
«Malgré son âge avancé, il était toujours aussi investi dans la vie de la paroisse. On lui disait souvent, en rigolant ‘Jacques, tu en fais un peu trop, il serait temps de prendre ta retraite'. Ce à quoi il répondait , en riant, 'tu as déjà vu un curé à la retraite? Je travaillerai jusqu'à mon dernier souffle'. Pour lui, partir au moment où il célebrait la messe, c'est une forme de consécration, malgré les circonstances dramatiques».
Sur la lettre paroissiale de juin 2016, le père Jacques Hamel avait signé un mot: «(...) Puissions-nous en ces moments entendre l'invitation de Dieu à prendre soin de ce monde, à en faire, là où nous vivons, un monde plus chaleureux, plus humain, plus fraternel (...)»...
«Nos communautés religieuses travaillaient souvent ensemble. Depuis 18 mois, et le début des attentats en France, nous avions eu des réunions, dans le comité interconfessionnel, et nous communiquions beaucoup», assure Mohammed Karabila, président du Conseil régional du culte musulman de Normandie qui décrit le père Jacques Hamel comme «un homme de paix, de religion, avec un charisme certain. Une personne qui a dédié sa vie à ses idées et à sa religion. Il a sacrifié sa vie pour les autres».
6 commentaires -
Mes Amis,
Je met mon blog en pause pour un temps...je ne peux vous
dire combien de temps. Je ne le sais pas moi-même.
J'ai décidé de me donner du temps pour moi.
Pour réflechir sur ma vie personnelle.
Par amitié je vous dis de pas vous déranger pour mettre
des messages.
En tout cas je reste la même personne et amie.
Merci de tout coeur de votre amitié fidèle.
nani
3 commentaires -
Mes Amis,
J'ai grand besoin de m'arrêter pour me reposer et
revenir plus en forme.
Je pense bien à ceux qui souffrent de la chaleur.
J'ai vécu une expérience qui m'a fait du bien.
Ne pas repondre à la personne qui insultais aprés lui avoir fais
du bien. Avec la non violence. C'est une leçon de vie et qui fais
grandir.
1 commentaire -
Quoi dire devant cette folie barbare ?
Lorsque j'ai appris la nouvelle hier soir j'avais du mal
à y croire. On arrivait à espérer un peu de paix,
et voilà que le mal surgi et terrasse en quelques minutes
des familles, des enfant et des jeunes venus voir
un feu d'artifice.
Je sens que cet acte de violence meurtrière appelle
un autre acte. C'est légitime... on a mal et très mal.
Et ce ne sont pas des amis ou des parents...je ne
connais pas les personnes de Nice.
Cependant, un cris se lève, celui de Antoine Leiris
VOUS N'AUREZ PAS MA HAINE !
Le mal cherche le mal, le provoque, l'incite. Il voudrait
nous transformer et nous enléver ce que nous
avons de plus noble.
Voici ces mots qui nous donnent du reconfort,
si on peut dire cela.
Non, ne permetons pas que la noiceur rentre dans
notre vie. Ceux qui prient qu'ils le fassent, ceux qui
pensent aux parents des victimes, qu'ils se sentent unis,
car les uns comme les autres, nous sommes un dans
de telles moments.
Surtout ne cedons pas à leur désir de nous faire peur.
Ce soir, en ces moments, la promenade des anglais
sera ouverte au publique.
Vivons ensemble ses jours de deuil.
Si une chose pouvais-je ajuter c'est :
Dieu n'a pas demandé de tuer.
TU NE TUERAS PAS !!!
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.(Psaume 22)
4 commentaires
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