Merci de m’avoir accompagné ! Dom André Poisson ancien Père général de la Grande Chartreuse... le premier moine qui ouvre la vidéo 84 ans. Il entra à 19 ou 20 ans
Nous n’avons rien. Nous ne possédons rien. C’est cela l’expérience de la pauvreté.
Pour toi cette chanson que je chante pour toi mon papa tant aimé au Ciel !
Tu es, Seigneur, notre Père, notre Rédempteur : tel est ton nom depuis toujours. Pourquoi Seigneur, nous laisses-tu errer hors de ton chemin, pourquoi rends-tu nos cœurs insensibles à ta crainte ? Reviens, pour l'amour de tes serviteurs et des tribus qui t'appartiennent. Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes fondraient devant toi. Voici que tu es descendu, et les montagnes ont fondu devant ta face. Jamais on ne l'a entendu ni appris, personne n'a vu un autre dieu que toi agir ainsi envers l'homme qui espère en lui. Tu viens à la rencontre de celui qui pratique la justice avec joie et qui se souvient de toi en suivant ton chemin. Tu étais irrité par notre obstination dans le péché, et pourtant nous serons sauvés. Nous étions tous semblables à des hommes souillés, et toutes nos belles actions étaient comme des vêtements salis. Nous étions tous desséchés comme des feuilles, et nos crimes, comme le vent, nous emportaient. Personne n'invoquait ton nom, nul ne se réveillait pour recourir à toi. Car tu nous avais caché ton visage, tu nous avais laissés au pouvoir de nos péchés. Pourtant, Seigneur, tu es notre Père. Nous sommes l'argile, et tu es le potier : nous sommes tous l'ouvrage de tes mains.
Au cœur de l’Avent, chrétiens d’Orient et d’Occident, prions ensemble pour la Paix avec Marie, dans l’attente de son Fils. Venez vous recueillir à Saint-Ferdinand des Ternes et faire monter vos prières vers Dieu en tournant particulièrement vos cœurs vers l’ Orient pour que là-bas , là où Il est né puisse briller sa Lumière et sa Paix !
J’attends, dit Joseph,de trouver un logement pour ma famille qui va s’agrandir. J’attends, dit Marie,avec un peu d’angoisse, mais beaucoup d’espoir,de mettre au monde le Roi du monde. J’attends, dit le berger,de voir l’Agneau de Dieu et d’en parler aux autres. J’attends, dit le mouton,de connaître ce fameux berger que Dieu envoie pour les hommes. J’attends, dit l’Ange,de chanter à Dieu : « Gloire ! » et d’annoncer aux hommes : « Bonne Nouvelle ! » J’attends, dit Jésus,de voir se rassembler en une seule famille,l’empereur et le berger, l’homme et la femme, l’ange et la bête.
Et nous qu’attendons-nous ? Comment nous préparons-nous à la venue de Jésus-Christ Sauveur ?
Prions pour les chrétiens d’Orient et ceux qui les persécutent afin que les premiers soient toujours fidèles à leur baptême malgré la peur et le danger, et que les seconds cessent leurs actes barbares et se convertissent !
NON A LA GUERRE !!!
Mes amis,
Je suis assez fatiguée ces jours-ci. Je crois
que toute la souffrance qui nous entoure depuis
l'orient à l'occident et partout, fait, que nous
soyons touchés même dans le corps.
Prière à Notre Dame de l'Avent
Notre Dame de l'Avent, Mère de toutes nos attentes, vous qui avez senti prendre chair en votre sein l'Espérance de votre Peuple, le Salut de Dieu, soutenez nos maternités et nos paternités, charnelles et spirituelles.
Mère de toutes nos espérances, Vous qui avez accueilli la Puissance de l'Esprit pour donner chair aux promesses de Dieu, accordez-nous d'incarner l'Amour, signe du Royaume de Dieu, dans tous les gentes de notre vie.
Notre Dame de l'Avent, Mère de toutes nos vigilances, Vous qui avez donné un visage à notre avenir, fortifiez ceux qui enfantent dans la douleur un monde nouveau de Justice et de Paix.
Vous qui avez contemplé l'Enfant de Bethléem, rendez-nous attentifs aux signes imprévisibles de la tendresse de Dieu.
Notre Dame de l'Avent, Mère du Crucifié, tendez la main à tous ceux qui meurent et accompagnez leur nouvelle naissance dans les bras du Père.
Notre Dame de l'Avent, icône pascale, accordez-nous cette joyeuse vigilance qui discerne, dans la trame du quotidien, les passages et la venue du Christ Seigneur. Amen.
Notre Dame de l'Avent, console tous nos frères quiont souffert dans les attentats. Les parents, les amis.
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s'illumine pour nous ; et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations.
Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu'ils te rendent grâce tous ensemble !
Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations.
Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ; qu'ils te rendent grâce tous ensemble !
La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit. Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l'adore
Rien de plus mystérieux, unique, qu’un visage. Nous passons des heures à contempler le visage du nouveau-né, de l’enfant endormi, le visage de l’être aimé. Nous contemplons aussi le visage travaillé par les ans, ou creusé par la maladie et qui va mourir. Nous le contemplons, non qu’il soit esthétique. Mais parce qu’il est beau. Beauté de l’histoire partagée, de l’amour vécu, de la fidélité qui a traversé la violence des flots de l’existence. Beauté de son dénuement même. Lui qui est remis à notre responsabilité. Le visage est ainsi unique. Nul ne lui ressemble. Non de par sa plasticité, mais par sa profondeur qui m’appelle, me convoque. C’est ce que déploie le philosophe Emmanuel Lévinas : Le visage est épiphanie, manifestation qui m’oblige à le secourir, à prendre soin de sa nudité, de sa vulnérabilité. Voilà sa véritable beauté, celle qui dit le cœur de l’humain. Ce ne sont ni la cupidité, l ‘avidité, la convoitise, qui caractérisent l’homme.
Mais qu’il puisse, à tout moment, quitter la fascination de la puissance, au nom d’un seul visage véritablement rencontré.
Vocation véritable de l’humain. Vocation de Dieu. Lui qui se donne à rencontrer par son visage.
« Que son visage s’illumine pour nous » invoque le psalmiste. Lui, le Dieu de l’Alliance, lui dont le visage fut bafoué, humilié, défiguré, qu’il vienne nous apprendre ce que nous sommes véritablement. Que son visage brille sur le nôtre, nous transforme. Épouser le visage de Dieu. Se laisser renouveler par le visage du Christ, icône du Père.
Que notre Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse. Que son visage se grave sur nos traits.
Sr Véronique Margron
Le visage est épiphanie, manifestation qui m’oblige à le secourir, à prendre soin de sa nudité, de sa vulnérabilité.
Emmanuel Lévinas
Mes Amis,
Je crois que pour avoir un vrai regard, il est
nécessaire de l' intérioriser. De pas rester sur
ce que nos yeux voient.
Celui que je regarde, est un être unique.
Pas seulement son visage, ses yeux, son
corps, mais son âme aussi.
Dans ces temps où nous vivons l'urgence,
arrêtons-nous pour vraiment regarder l'autre.
Je me rend compte, combien mon regard devient
autre si je ne vois, que ce qui m'attire chez l'autre.
Aussi, combien mon regard est plus vrai,
lorsque j'accueil cet autre dans sa différence.
Je ne peux oublier cette Dame du métro toute
recroquevillé, habillée des haillons, par terre.
Je me suis arrêté, mais quoi faire ? j'ai prié
à coté d'elle. Est-ce-que un peu d'argent
suffisait ? Non !
Si je l'avais vraiment regardé, je sais ce que
j'aurais dû faire, car elle ne demandait rien de
materiel.
Un jour, Jean Vanier demandait au psychiatre de l’Arche, Patrick MATHIAS : « Quelle est pour toi la maturité d’une personne humaine ? » Il a répondu spontanément : « La tendresse ». Et il a écrit cette page que sa femme a trouvé après sa mort…
La tendresse comme lien social, comme sentiment exprimé, reste souvent tabou, cachée. Elle nous appelle trop à offrir ce que nous avons de tendre, de doux, plus de carapace protectrice.Nous nous exprimons et risquons à tout instant d’être blessés. Comment pouvons-nous tenter l’aventure du contact interhumain, doux et délicat, rassurant, avec un geste de désir affectueux et calmant ?
lui posser la question seul à seul, coeur à coeur.
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J'ai trouvé la réponse à ma grande question
existencielle :
Pourquoi je suis née ? Pourquoi j'ai du
grandir sans famille ? Je ne t'ai rien demandé
Dieu. Si tu existes vraiment, donne-moi
une réponse. Pourquoi suis-je née ?
( de cette réponse dependait selon ma liberté,
ma vie ou ma mort )
Je crois que jamais dans ma vie ai-je été
si libre.
Et j'ai alors entendu :
Avant ta conception, je te désirais déjà.
Tu es née parce que je t'Aime depuis l'eternité.
J'ai fait dans ma vie des appels de secour...
difficile de les compter. Mais aprés cette
réponse...
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Hommage aux victimes
Difficile de discerner les traces de Dieu dans un monde de violences et de souffrances. L’absence de Dieu deviendrait-elle une évidence ? Gaston Pietri nous invite à dépasser les premières impressions : Dieu n’est pas absent, il manifeste sa présence autrement.
« Où est-il, ton Dieu ? » Par deux fois l’auteur du Psaume 42 place cette question dans la bouche de ses adversaires, c'est-à-dire de ceux qui le malmènent et qui du même coup s'en prennent à la cause de Dieu. C'est dans sa foi que le psalmiste est touché. Comme le sont tant d'hommes et de femmes croyants que désarçonne l'insolence du Mal dans le cours de l'histoire. Le livre de Job montre un homme qui ne peut que résister aux fausses explications. Cet homme est encore parmi nous aujourd'hui. Il est des moments où le constat, le seul qui s’impose, est celui de l’absence : « Si je vais à l’Orient il n’y est pas. A l’Occident, je ne l’aperçois pas. Est-il occupé au Nord, je ne sais pas. Et il demeure invisible, si je me tourne vers le Midi. » (Job 23,8-9). Plus que jamais au début de ce 21ème siècle, c'est la question du mal qui vient se mêler d’instinct à la question de Dieu pour conclure trop souvent à son silence ou à son absence. Lorsque nous tentons de lire dans la foi les événements de l'histoire, nous oscillons entre deux attitudes. La première est, dans le recul que permet la prière, l'exclamation de Jacob sortant de son sommeil : « En vérité, Dieu est là et je ne le savais pas » (Gen.28,17). La deuxième attitude est, à tout le moins, celle de l'extrême réserve que recommande Jésus : « La venue du Royaume de Dieu ne se laisse pas observer, et l'on ne dira pas : voici il est ici ! ou bien : il est là... » (Lc 17,30-31). L'intervention de Dieu n'est pas repérable, à la manière des causes naturelles accessibles au regard ou à l'analyse quelque peu approfondie.
En retrait pour nous confier l'histoire
Dieu n'est pas dans la série des causes, ni en début ni en fin de file. S’il est source de tout ce qui est et agit en ce monde, il l’est de l'intérieur. Vu de notre côté, il est en retrait. Il est « comme cet homme partant en voyage » (Mt 25,14) qui remet des talents à ses serviteurs pour qu'ils les fassent fructifier. Autrement dit, il nous confie l’histoire pour que nous en soyons les artisans. Il n’attend rien d’autre que de nous voir déployer notre liberté inventive. Nous ne sommes pas appelés à reproduire quelque modèle préfabriqué. « Dieu nous invente avec nous », écrivait Emmanuel Mounier.
Jubilatedeo
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 21,1-4
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor.
Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie.
Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres.
Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »
Avant qu'ils m'invoquent, je répondrai; Avant qu'ils aient cessé de parler, j'exaucerai. 25Le loup et l'agneau paîtront ensemble, Le lion, comme le boeuf, mangera de la paille, Et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni dommage Sur toute ma montagne sainte, Dit l'Eternel
Isaïe 65 :17
Car je vais créer de nouveaux cieux Et une nouvelle terre; On ne se rappellera plus les choses passées, Elles ne reviendront plus à l'esprit. 18Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l'allégresse, A cause de ce que je vais créer; Car je vais créer Jérusalem pour l'allégresse, Et son peuple pour la joie.…
Ce monde du silence vient heurter l’homme qui a besoin de compréhension pour être en sécurité. Ce silence, c’est le défi à sa raison. En face du silence de l’infini de Dieu, l’homme prend conscience de sa finitude, de sa limite d’homme. Là se crée l’espace pour la foi en Dieu. Le philosophe Nietzsche disait : « Si je connais le pourquoi, je peux endurer tous les comment ». Ce silence-là est celui qui en appelle le plus à notre foi en la souveraineté de Dieu sur notre vie. Ici la foi, c’est croire que la nuit n’est pas ténèbres, que le silence n’est pas abandon ou absence.
Jacques Poujol
Mes Amis,
Il me semble que ces textes peuvent nous aider
dans ces moments.
Il y a bien des chrétiens que devant l'apparent
silence de Dieu...mettent en doute sa présence.
Pour ce qui me concerne, je peux dire, que
les réponses aux questions tout le long de
ma vie... sont venues lorsque je ne l'attendais pas.
Je ne comprend pas bien des choses en moi.
Je ne comprend pas, que voulant faire le bien,
je fais parfois le mal que je ne voudrais pas faire.
Antoine Leiris a perdu sa femme, et mère de son fils de 17 mois, vendredi 13 novembre, dans l'attaque survenue au Bataclan.
Ce lundi, après trois jours d'attente, il vient de voir le corps de sa compagne. De retour de l'Institut médico-légal, Antoine Leiris a évacué une partie de sa tristesse en livrant un message poignant sur Facebook.
Père d'un enfant de 17 mois qu'il a eu avec celle qu'il a connue il y a douze ans, il commence son texte par ce prenant: “Vous n’aurez pas ma haine”. Il poursuit : "Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine".
"Je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée"
Le message est de plus en plus émouvant à mesure que l'on en lit ses lignes. "Je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès. Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde".
Difficile de retenir ses larmes à la lecture des dernières lignes de son post. Antoine Leiris doit partir, rejoindre Melvil, son bébé d'un an et demi qui finit sa sieste, et à qui il va donner, comme chaque jour, passé et à venir, son goûter.
Cher Antoine Leiris,
J'ai lu votre texte, votre cœur. Votre refus de la haine. C'est comme une page d'évangile,tellement vraie. Je sais que vous ne lirez pas ce mot. Cependant, je ressent le besoin de partager votre peine,et vous dire combien votre lettre a été pour moi une leçon de VIE. Malgré la souffrance, vous avez écrit des mots de VIE. Combien de personnes liront cette lettre et vous accompagneront. En la lisant à une dame âgée, j'ai vu ses yeux rouges et son émotion. Vous êtes un bon papa pour Melvile. Lui grandira dans ce souvenir. Je vous remercie encore. Je suis dans la peine avec vous et votre famille. J'espère que beaucoup la liront, qu'elle traversera les océans et que beaucoup trouveront la force pour ne pas rester dans la haine.Que Dieu vous bénisse, vous et votre petit garçon. Que votre épouse soit dans ce paradis où vous irez un jour pour la rejoindre.
Psaume 3,2-3.4-5.6-7.
Seigneur, qu'ils sont nombreux mes adversaires, nombreux à se lever contre moi, nombreux à déclarer à mon sujet : « Pour lui, pas de salut auprès de Dieu ! »
Mais toi, Seigneur, mon bouclier, ma gloire, tu tiens haute ma tête. À pleine voix je crie vers le Seigneur ; il me répond de sa montagne sainte.
Et moi, je me couche et je dors ; je m'éveille : le Seigneur est mon soutien. Je ne crains pas ce peuple nombreux qui me cerne et s'avance contre moi.