• Lettre inachevée de frère Roger

    Mort poigardé 

    L’après-midi de sa mort, le 16 août, frère Roger appela un frère et lui dit : « Note bien ces mots ! » Il y eut un long silence, pendant qu’il cherchait à formuler sa pensée. Puis il commença : « Dans la mesure où notre communauté crée dans la famille humaine des possibilités pour élargir… » Et il s’arrêta, la fatigue l’empêchant de terminer sa phrase.

    On retrouve dans ces mots la passion qui l’habitait, même dans son grand âge. Qu’entendait-il par « élargir » ? Il voulait probablement dire : tout faire pour rendre plus perceptible à chacun l’amour que Dieu a pour tous les humains sans exception, pour tous les peuples. Il souhaitait que notre petite communauté mette en lumière ce mystère, par sa vie, dans un humble engagement avec d’autres. Alors, nous les frères, nous voudrions relever ce défi, avec tous ceux qui à travers la terre cherchent la paix.

    Dans les semaines qui précédaient sa mort, il avait commencé à réfléchir à la lettre qui serait publiée lors de la rencontre de Milan. Il avait indiqué certains thèmes et certains de ses textes qu’il souhaitait reprendre et retravailler. Nous les avons rassemblés, tels qu’ils étaient à ce moment-là, pour constituer cette « Lettre inachevée », traduite en 57 langues. Elle est comme une dernière parole de frère Roger, qui nous aidera à avancer sur le chemin où Dieu « élargit nos pas » (Psaume 18,37).

    Méditant cette lettre inachevée dans les rencontres qui auront lieu en 2006 soit à Taizé, semaine après semaine, soit ailleurs, sur les divers continents, chacun pourra chercher comment l’achever par sa propre vie.

    frère Alois

     

     

    Frère Roger - Taizé -

     

    Mes Amis, juste je veux vous partager la dernière lettre de fr. Roger avant 

    d'être assessiné. Ma première destination en France fut Taizé. Je fus accueillie

    durants des mois. Je fis une retraite pour savoir ce que le Seigneur voulais.

    Je garde un grand Amour pour cette famille qui fut la mienne durant

    des longs mois. 

     

    Frère Roger

    « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix » [1] : quelle est cette paix que Dieu donne ?

    C’est d’abord une paix intérieure, une paix du cœur. C’est elle qui permet de porter un regard d’espérance sur le monde, même s’il est souvent déchiré par des violences et des conflits.

    Cette paix de Dieu est aussi un soutien pour que nous puissions contribuer, tout humblement, à construire la paix là où elle est menacée.

    Une paix mondiale est si urgente pour alléger les souffrances, en particulier pour que les enfants d’aujourd’hui et de demain ne connaissent pas l’angoisse et l’insécurité.

    Dans son Évangile, en une fulgurante intuition, saint Jean exprime qui est Dieu en trois mots : « Dieu est amour. » [2] Si nous saisissons seulement ces trois mots, nous irons loin, très loin.

    Qu’est-ce qui nous captive dans ces paroles ? C’est d’y trouver cette lumineuse certitude : Dieu n’a pas envoyé le Christ sur la terre pour condamner quiconque, mais pour que tout être humain se sache aimé et puisse trouver un chemin de communion avec Dieu.

    Mais pourquoi les uns sont-ils saisis par l’étonnement d’un amour et se savent aimés, ou même comblés ? Pourquoi d’autres ont-ils l’impression d’être peu considérés ?

    Si chacun le comprenait : Dieu nous accompagne jusque dans nos insondables solitudes. À chacun il dit : « Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix pour moi, et je t’aime. » [3] Oui, Dieu ne peut que donner son amour, il y a là tout l’Évangile.

    Ce que Dieu nous demande et nous offre, c’est de recevoir simplement son infinie miséricorde.

    Que Dieu nous aime est une réalité parfois peu accessible. Mais quand nous découvrons que son amour est avant tout pardon, notre cœur est apaisé et même changé.

    Et nous voilà capables d’oublier en Dieu ce qui assaille le cœur : là est une source où retrouver la fraîcheur de l’élan.

    Le savons-nous assez ? Dieu nous fait tellement confiance qu’il a pour chacun de nous un appel. Quel est cet appel ? Il nous invite à aimer comme il nous aime. Et il n’y a pas de plus profond amour que d’aller jusqu’au don de soi-même, pour Dieu et pour les autres.

    Qui vit de Dieu choisit d’aimer. Et un cœur décidé à aimer peut rayonner une bonté sans limites. [4]

    Pour qui cherche à aimer dans la confiance, la vie s’emplit d’une beauté sereine.

    Qui choisit d’aimer et de le dire par sa vie est amené à s’interroger sur l’une des questions les plus fortes qui soient : comment soulager les peines et les tourments de ceux qui sont proches ou lointains ?

    Mais qu’est-ce qu’aimer ? Serait-ce partager les souffrances des plus malmenés ? Oui, c’est cela.

    Serait-ce avoir une infinie bonté du cœur et s’oublier soi-même pour les autres, avec désintéressement ? Oui, certainement.

    Et encore : qu’est-ce qu’aimer ? Aimer, c’est pardonner, vivre en réconciliés. [5] Et se réconcilier, c’est toujours un printemps de l’âme.

    Dans le petit village de montagne où je suis né, vivait tout près de notre maison une famille nombreuse, très pauvre. La mère était morte. Un des enfants, un peu plus jeune que moi, venait souvent chez nous, il aimait ma mère comme si c’était la sienne. Un jour, il apprit qu’ils quittaient le village et, pour lui, partir n’allait pas de soi. Comment consoler un enfant de cinq ou six ans ? C’était comme s’il n’avait pas le recul nécessaire pour interpréter une telle séparation.

    Peu avant sa mort, le Christ assure les siens qu’ils recevront une consolation : il leur enverra l’Esprit Saint qui sera pour eux un soutien et un consolateur, et il demeurera toujours avec eux. 

    Dans le cœur de chacun, aujourd’hui encore il murmure : « Je ne te laisserai jamais seul, je t’enverrai l’Esprit Saint. Même si tu es au profond du désespoir, je me tiens près de toi. »

    Accueillir la consolation de l’Esprit Saint, c’est chercher, dans le silence et la paix, à nous abandonner en lui. Alors, si des événements parfois graves se produisent, il devient possible de les dépasser.

    Sommes-nous si fragiles que nous ayons besoin de consolation ?
    À tous il arrive d’être secoués par une épreuve personnelle ou par la souffrance des autres. Cela peut aller jusqu’à ébranler la foi et éteindre l’espérance. Retrouver la confiance de la foi et la paix du cœur suppose parfois d’être patient avec soi-même.

    Il est une peine qui marque particulièrement : celle de la mort d’un proche, dont nous avions peut-être besoin pour cheminer sur la terre. Mais voilà qu’une telle épreuve peut connaître une transfiguration, alors elle ouvre à une communion.

    À qui est aux limites de la peine, une joie d’Évangile peut être rendue. Dieu vient éclairer le mystère de la douleur humaine au point de nous accueillir dans une intimité avec lui.

    Alors nous voilà placés sur un chemin d’espérance. Dieu ne nous laisse pas seuls. Il nous donne d’avancer vers une communion, cette communion d’amour qu’est l’Église, à la fois si mystérieuse et si indispensable…

    Le Christ de communion [7] nous fait cet immense don de la consolation.

    Dans la mesure où l’Église devient capable d’apporter la guérison du cœur en communiquant le pardon, la compassion, elle rend plus accessible une plénitude de communion avec le Christ.

    Quand l’Église est attentive à aimer et à comprendre le mystère de tout être humain, quand inlassablement elle écoute, console et guérit, elle devient ce qu’elle est au plus lumineux d’elle-même : limpide reflet d’une communion.

    Chercher réconciliation et paix suppose une lutte au-dedans de soi-même. Ce n’est pas un chemin de facilité. Rien de durable ne se construit dans la facilité. L’esprit de communion n’est pas naïf, il est élargissement du cœur, profonde bienveillance, il n’écoute pas les soupçons.

    Pour être porteurs de communion, avancerons-nous, dans chacune de nos vies, sur le chemin de la confiance et d’une bonté du cœur toujours renouvelée ?

    Sur ce chemin, il y aura parfois des échecs. Alors, rappelons-nous que la source de la paix et de la communion est en Dieu. Loin de nous décourager, nous appellerons son Esprit Saint sur nos fragilités.

    Et, tout au long de l’existence, l’Esprit Saint nous donnera de reprendre la route et d’aller, de commencement en commencement, vers un avenir de paix. [8]

    Dans la mesure où notre communauté crée dans la famille humaine des possibilités pour élargir…

     

     

     

     

     

     

    DIEU EST AMOUR

     

     

     

     

    JE VOUS LAISSE LA PAIX...

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  •  

    Mes Amis,

    Sur cette terre partout il y a la souffrance. Mais il y a une

    souffrance qui est toujours source de joie, de bonheur. C'est

    celle des martyrs qui à l'exemple du Christ Jésus accepte

    d'affirmer leur foi jusqu'au don total de leur vie. Ils sont

    persécutés à cause de leur fidélité à la Parole de Dieu. Ils

    sont bienheureux. Mais il y a aussi l'immense foule de tous

    dont personne ne parle et qui ont accepté de subir insultes,

    moqueries, rejet à cause du Nom de Jésus. Eux aussi sont

    heureux car ils aiment tellement Jésus que non seulement, ils

    se réjouissent de souffrir pour Jésus mais demandent à

    Jésus de pardonner à tous ceux qui les font souffrir et même

    de les bénir afin qu'un jour, eux aussi, donnent leur cœur à Jésus.
    Il ne s'agit pas d'être heureux, de souffrir pour ses propres

    idées syndicales, politiques, économiques, sociales, mais à

    cause du Nom de Jésus, donc à cause de notre témoignage en

    faveur de la justice de Dieu qui est la sainteté même de Dieu.

     

    Nous voyons comme des chrétiens on préféré

    mourir avant de renier leur foi.

     

    Pour beaucoup cela parait une folie. La foi ce n'est

    pas une liste de preceptes.

    Adhérer à une mutuelle donne des droits. Mais si on ne paye

    pas les cotisations on est viré. La foi est un don de Dieu,

    qu’on appelle la grâce. Elle est aussi un acte pleinement

    humain qui fait appel à l’intelligence et à la liberté humaines.

    On ne peux pas payer la foi car elle est gratuite.

    On peut la demander.

    Alors voici la réponse que nos frères chrétiens

    nous donnent en ce temps-ci.

    Il faut rassurer, ceux qui vont donner leur vie en

    ce moment, on la force de la grâce. Ils souffrent

    humainement mais ils savent et sont heureux.

    Pour ceux qui n'on pas de repères, on a l'exemple

    des hommes et des femmes d'aujourd'hui.

     

    Je dis cela aprés l'article précédent. Les chrétiens

    ne sont pas des kamicazes ! Ils sont persécutés

    et tués.

     

     

     

     

     

    Suis-je digne du nom de chrétienne  ?

     

     

     

    DONNE TA FORCE 

     

     

    A CEUX QUI SOUFFRENT

     

     

    POURQUOI HEUREUX CEUX QUI SONT PERSECUTES ?

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    INTERNATIONAL 28.01.2015    (Aleteia )

    Niger : « Les chrétiens doivent mourir », affirment les disciples de Boko Haram

     

    Le groupe islamique terroriste Boko Haram veut massacrer tous les chrétiens du Niger. C’est ce que nous écrit une missionnaire dans un courrier électronique très percutant. La religieuse a du fuir avec sa congrégation à Niamey, suite aux violentes attaques contre Charlie Hebdo qui ont eu lieu entre le 16 et 18 janvier, provoquant la mort de 10 personnes et la destruction de plus de 40 églises. Témoignage (pour des raisons de sécurité, nous gardons son nom anonyme).

    Selon la religieuse, les protestations violentes « ont été planifiées », écrit-elle. « À Noël, Boko Haram voulait incendier toutes les églises du Niger et nous brûler vifs ! » Mais pour une raison inconnue, cela n’a pas eu lieu. Personne ne sait pourquoi. La coïncidence avec les dessins deCharlie Hebdo a mis le feu aux poudres. « Les chrétiens doivent mourir, ainsi, nous pourrons aller au ciel, expliquent les disciples de Boko Haram. Diabolique. Mais nous ne nous laissons pas diriger par la peur. L’amour est plus fort que la haine. » En plus des caricatures sur Mohammed, prophète de l’islam, la « crise sociale au Niger » est aussi l’une des raisons de ces cruelles manifestations, écrit-elle.


    «  Ils n’ont plus rien, rien que leurs vies »

    Dans son message électronique intitulé « Paix », la sœur relate ce qui s’est passé : « Cela a commencé à Zinder : 5 morts. Quatre dans l’église et le cinquième dans un bar. Le centre culturel français a été attaqué, complètement brûlé ainsi que la banque BRS. L’église où vivent les Pères blancs et les Sœurs de l’Assomption a également brûlé, ainsi que leur maison, leurs voitures et l’école : tout a été brûlé. Ils n’ont plus rien, rien que leurs vies, et c’est assez pour être satisfaits. Ils ont pu fuir à temps et se cacher dans un camp militaire. Ils ont tout perdu, mais ils sont vivants ». À Niamey, déclare la sœur, il y a eu des explosions de violence « à grande échelle ». Elle décrit comment un groupe d’hommes à moto a commis des vols dans « les églises, les unes après les autres », puis les a détruites et brûlées. « Ils ont emporté tout ce qu’ils pouvaient utiliser, puis ils ont mis le feu avec des bidons d’essence. » Lire la suite sur le site de l'AED.   = Aide à l'eglise en détresse.

    =============================================

     

    Personnes qui lirons ce message

     

    On défend la liberté d'expression en France. Certes,

    Mais jusqu'où ? Combien des morts innocents à la suite

    du dernier numero du journal Chalie hebdo ?  On pleure les

    morts du terrorisme à Paris comme il se doit

     J'AI PLEURE. PLUS JAMAIS CELA !

    Je ne fais pas de la politique, mais je me pose une question.

    Pourquoi les journaux ne parlent pas des chrètiens ?

    Les chrètiens au Niger en ce moment, sont comparés

    Comme des cibles, pour se venger d'apparition du

    nouveau numéro de journal.

    Est-ce-que Monsieur HOLLANDE s'est rendu compte

    de cela ?  Aura-t-il des nouveaux articles pour ajuter des

    victimes menés à la mort. Aimez vous aussi les Chrétiens?

    Est-ce-que cela intéresse ? 

    C'est vrai qu'en France on a droit au blaphème.

    Et bien moi, je trouve, QUE LE RESPECT EST UN

    SIGNE FORT.

     

    Est-ce-que la mort, doit nécessairement repercuter sur  celle

    des familles sans rien, et de risquer leur propre vie ?

     

     

    Je crois surtout comme chrétienne, que le message passé

    de nous Soeurs et frères des enfants et de vieillard,

    nous crient de pas leur laisser seuls dans cette

    BARBARIE

    Nous chrètiens savons le pouvoir de la prière.

     

    Prions pour nos Frères. Non, vous n'étes pas

    seuls, vous savez que le Seigneur vous aidera. 

    Je le crois fermement. Et s'il faut mourir,

    le Seigneur vous donnera la force. Si ma vie pouvait

    sauver une seule vie je vous la donnerais, vraiment.

    Je pleur avec vous. Mais plus que jamais l'évangile

    s'accomplit on voudra vous ôter la vie mais

    vous ne serez seuls. ON VOUS AIME

    NOS FRERES ET SOEURS BIEN AIMEES

     

     

     

     

    Seigneur Jésus, nous te supplions, donne ta 

    force à nos frères. Que les forces du mal, le 

    Satan, ne puisse détruire leur courage en ces moments.

    Que l'église les accompagne. Donne à nous tous

    l'Amour pour prier sans cèse pour eux. 

     

     

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  •  

    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 4,21-25.

     

    En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ?
    Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté.
    Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
    Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous entendez ! La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus.
    Car celui qui a, on lui donnera ; celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a. »

     

    La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus.

     

    Mes Amis. Merci de vos messages. Réconfortons-nous; que

    nos blogs deviennent cette lumière d'Amour dont parle

    l'évangile.

    La Lumière du monde est venue parmi nous et beaucoup n'ont

    pas voulu d'elle. C'est Jésus cette Lumière qui a voulu

    devenir homme parmi les hommes. Notre frère. Et nous 

    voyons ce que nous avons fait de Lui. La lumière n'est pas

    toujours bien recue. C'est pour cela que Jésus traitait

    les docteurs de la loi  d'hypocrites. Ils faisaient porter

    des lourds poids aux gents et eux vivaient dans

    la fausseté. Puis :

    La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus.

     

     

    Nous entendons beaucoup parler du jugement de Dieu.

    C'est la mesure de notre Amour qui sera notre mesure.

     

    Car celui qui a -de l'Amour- sera comblé.

    Mais celui qui n'aura pas, on lui enlèvera

    même ce qu'il a.

    N'ayons pas peur. Regardons Jésus lorsqu'il se met

    à génoux pour laver les pieds des discipleé. C'est pour

    nous dire de faire pareil. Parfois, ce n'est pas

    evident, alors, il faut reconnaître notre pauvre humanité,

    et demander au Seigneur sa grâce. Soyons rassurés, le

    Seigneur nous connait.

     

    L'oui de la Vierge Marie au plan de Dieu

     

    Texte de Mère Teresa de Calcutta

    « La mesure dont vous vous servez servira aussi pour vous »

          Le Christ étant invisible, nous ne pouvons lui montrer notre amour ; mais nos voisins sont toujours visibles, et nous pouvons faire pour eux ce que, si le Christ était visible, nous aimerions faire pour lui.

          Aujourd'hui c'est le même Christ qui est présent en ceux dont on n'a pas besoin, qu'on n'emploie pas, qu'on ne soigne pas, qui ont faim, qui sont nus, qui n'ont pas de foyer. Ils semblent inutiles à l'Etat et à la société ; personne n'a de temps à leur donner. C'est à nous, chrétiens, vous et moi, dignes de l'amour du Christ si notre amour est véritable, c'est à nous de les trouver, de les aider ; ils sont là pour que nous les trouvions.

          Travailler pour travailler, tel est le danger qui nous menace toujours. C'est là que le respect et l'amour et la dévotion interviennent, pour que nous adressions notre travail à Dieu, au Christ. Et voilà pourquoi nous essayons de le faire de la plus belle façon possible.

     

     

     

     

    Merci à ceux qui donnent de la joie aux autres

     

     

    Je remercie Ludo de la Joie qu'il donne aux personnes âgées

     

     

     

     

     

     

     

    JOIE AUX COEURS

     

     

     

    IL VOUS SERA DONNE ENCORE PLUS

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  • Mon enfant,

    Je connais ta misère les combats et les tribulations de ton âme ; la faiblesse et les infirmités de ton corps ; je sais ta lâcheté, tes péchés, tes défaillances ; je te dis quand même : "Donne-moi ton cœur, aime-moi tel que tu es".

    Si tu attends d'être un ange pour te livrer à l'amour, tu ne m'aimeras jamais. Même si tu retombes souvent dans ces fautes que tu voudrais ne jamais commettre, même si tu es lâche dans la pratique de la vertu, je ne te permets pas de ne pas m'aimer.

    Aime-moi tel que tu es. A chaque instant et dans quelque situation que tu te trouves, dans la ferveur ou la sécheresse, dans la fidélité ou l'infidélité.

    Aime-moi tel que tu es. Je veux l'amour de ton cœur indigent ; si pour m'aimer tu attends d'être parfait, tu ne m'aimeras jamais. Ne pourrais-je pas faire de chaque grain de sable un séraphin tout radieux de pureté, de noblesse et d'amour ? Ne pourrais-je pas, d'un seul signe de ma volonté, faire surgir du néant des milliers de saints, mille fois plus parfaits et plus aimants que ceux que j'ai créés ? Ne suis-je pas le Tout-Puissant ? Et s'il me plaît de laisser pour jamais dans le néant ces êtres merveilleux et de leur préférer ton pauvre amour !

    Mon enfant, laisse-moi t'aimer, je veux ton cœur. Je compte bien te former, mais, en attendant, je t'aime tel que tu es. Et je souhaite que tu fasses de même ; je désire voir, du fond de ta misère, monter l'amour. J'aime en toi jusqu'à ta faiblesse. J'aime l'amour des pauvres ; je veux que de l'indigence s'élève continuellement ce cri : "Seigneur, je vous aime ». C'est le chant de ton cœur qui m'importe. Qu'ai-je besoin de ta science et de tes talents ? Ce ne sont pas des vertus que je te demande ; et si je t'en donnais, tu es si faible que, bientôt, l'amour-propre s'y mêlerait ; ne t'inquiète pas de cela. J'aurais pu te destiner à de grandes choses ; non, tu seras le serviteur inutile. Je te prendrai même le peu que tu es car je t'ai créé pour l'amour. Aime ! L'amour te fera faire le reste sans que tu y penses ; ne cherche qu'à remplir le moment présent de ton amour.

    Aujourd'hui, je me tiens à la porte de ton cœur comme un mendiant, moi, le Seigneur des Seigneurs. frappe et j'attends ; hâte-toi de m'ouvrir. N'allègue pas ta misère, ton indigence, car si tu les connaissais pleinement, tu mourrais de douleur. Cela seul qui pourrait me blesser le cœur, ce serait de te voir douter et manquer de confiance. Je veux que tu penses à moi à chaque heure du jour et de la nuit ; je ne veux pas que tu fasses l'action la plus insignifiante pour un motif autre que l'amour. Quand il te faudra souffrir, je te donnerai la force ; tu m'as donné l'amour, je te donnerai d'aimer au-delà de ce que tu as pu souhaiter. Mais souviens-toi : Aime moi tel que tu es !

    Anonyme, mis en forme par le père Henri Caffarel, Cahiers sur l'Oraison n°120, novembre-décembre 1971.

     

     

    Mes Amis ce soir, je vous offre cette prière que

    l'on m'avait donné il fait très longtemps et, que m'avait

    fait pleurer de joie.

     

     

    " J'aurais pu te destiner à de grandes choses ;

    non, tu seras le serviteur inutile."

     

    Voici un peu de partage avec vous... Je voulais faire des

    grandes choses pour que le Seigneur soit fier de moi.

    Ce désir cachait une blessure de mon enfance. Personne

    m'avait jamais dit " je suis fier de toi nani "

    Alors, je voulais devenir comme Charles de Foucauld

    ermite. Comme petite Thérèse Carmelite. Comme François

    d'Assise. 

    Je cherchais devenir quelqu'un pour Jésus. 

    J'étais tellement blessé, que je ne pouvais pas croire

    que Jésus m'Aime sans faire des efforts enormes.

     

    En faite je voulais séduire le Coeur de Jésus !

    Chaque fois que j'avais un échec je ne pouvais pas 

    l'accepter. Et je recommençais autre chose.

     

    Puis en pleine force de ma jeunesse, je suis tombé

    malade. - On a jamais su ce que j'avais - Je fus cloué

    à mon lit durant 3 mois. Ce fus pour moi une épreuve

    terrible et, une grâce du Seigneur. 

    C'est alors que quelqu'un me donna cette prière.

    Et je compris ce qui voulais dire " serviteur inutile "

    Puis ma vie conntinua avec mon travail et mon essay

    au Carmel. 

    Et alors que j'avais - selon moi - trouvé mon

    chemin et que tu me reusisait. En 2009 je fais ma

    première grande dépression. Je dois remercier Mamie

    Lucette et Jonathan et des autres personnes. Par 

    mon petit blog je fis leur connaissance et eux m'entourèrent

    de leur affection et prière. 

    Me voici devenue vraiment handicapé. Une maladie

    qui ne se voit pas, mais que par fois me rend la vie

    pas facile. Heureuse chose pour mon chemin.

    Comme Paul je suis descendue de mon cheval, et je

    ne peux qu'accepter mon sort avec joie. Même si parfois,

    cela me fais pleurer. Enfin je me suis accepté une

    servante " inutile " ma vie est faite de petites choses.

    Mais cette fois-ci c'est Jésus qui me conduit sur

    le chemin sans doute le plus court car fait pour moi et ma

    petitesse.

     

    Je ne suis pas venue me raconter, mais en me disant, que

    peut-être cette expérience pourrais être utile.

    Devenir Rien du TOUT.

    Nous pouvons chacun être des instruments pour aider

    les autres. Je voudrais être lue par des personnes

    qui vivent dans un état d'échec apparent. De l'encourager.

    Il n'y a rien en nous que ne puisse être UTILE.

    Si on ne le vois pas tout suite, c'est plus tard.  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    TOUT EST GRÂCE

     

     

    AIME-MOI TEL QUE TU ES

     

     

     

     

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  •  

    Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 3,31-35.

     

    En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au- dehors, ils le font appeler.
    Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. »
    Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »
    Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères.
    Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

     

    Mes Amis nous écoutons dans cet évangile, les deux

    questions de Jésus :

    « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? »

     

    Et nous pourrions aussi nous sentir interpellés :

     

     Sois ma Mère, sois mon frère.

    Comme nous aimons nos parents, nos frères

     et sœurs et toute notre famille ! De la

    joie nous vient au cœur et nos yeux brillent en pensant à

    eux. En ouvrant nos cartes de Noël et de Vœux et en voyant

    des photos de famille, nos sourires expriment notre affection

    en nous souvenant d’eux et des bons moments partagés.

     

    Quelle joie nous ressentons en entendant le Christ dire que

    nous pouvons faire partie de ses intimes et être aussi

    proches que sa propre mère. Nous pouvons être comme

    elle. Nous pouvons posséder son cœur. Il nous suffit de faire

    la volonté de Jésus.

     S’asseoir avec Jésus Alors que la foule était assise et posait

    des questions au Seigneur, on peut imaginer qu’ils

    demandaient les mêmes choses que nous : « D’où vient la

    vie ? » « Où allons-nous ? » « A quoi sert tout ce tintouin si

    nous finissons tous au cimetière ? » « Quel est le sens de ma

    vie ? » Nous laissons jaillir toutes ces questions dans nos

    cœurs en nous rapprochant du Christ. Et nous entendons la

    réponse de Jésus : « Accomplis ma volonté ! » Répondons

    généreusement au Christ : « Seigneur je veux te servir. Je

    veux être heureux avec toi pour l’éternité. Je veux faire ce

    qui te rend heureux, ce qui rend les autres heureux. Je veux

    faire ta volonté ! »

    Mes Amis, faire la volonté de Jésus ne nous amène pas

    vers un exclavagisme, au contraire, nous sommes

    vraiment plus libres. Nous sommes déliés des

    chaînes que ce monde sait si bien faire gliser au dedans

    de nous...ne pas pardonner à celui qui nous a

    blessé un jour, être jaloux des autres, ne pas savoir dire

    pardonne-moi. Laisser notre coeur s'enfermer dans

    les modes, et tout ce que chacun sait bien.

    Si nous ouvrons notre coeur, peu à peu nous sentirons

    les bienfaits d'un coeur plus libre, plus paisible.

    Et Il veut cela POUR TOUS. Personne venant à lui,

    n'a jamais été rejeté.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ...Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé 

     

     

     

    QUE DIEU BENISSE

     

     

    CEUX QUI FONT LE BIEN

     

     

     

     

    QUI EST MA MERE ? QUI SONT MES FRERES ?

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  •  

    Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 10,1-9.

     

    Parmi ses disciples, le Seigneur en désigna encore soixante-douze, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre.
    Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson.
    Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups.
    Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin.
    Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.”
    S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous.
    Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
    Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté.
    Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.”

     

     

     

    Mes Amis, ce pauvre blog est centré sur l'évangile.

    Cependant, il est pas fermé à ceux qui ont ou pas

    de croyance. Pour ceux qui croient en la VIE.

    Dans l'évangile de ce jour, Jésus envoit les disciples

    en mission porter à TOUS la bonne nouvelle. 

     

    J'ai trouvé l'image assez parlante. Des mains tendues

    vers la terre entière. 

    Nous tous, sommes des envoyés, pour dire quelque chose

    à celui que nous rencontrons sur notre chemin. Cela

    peut être un sourire. Nos coeurs ont de torrents

    de beauté que nous ne voyons pas. C'est merveilleux

    de pouvoir l'offrir à l'autre. Il y a des regards qui

    peuvent donner la vie...cela est arrivé à un homme

    qui allait se suicider. Le regard de quelqu'un l'a tellement

    bouleversé, qu'il n'est pas passé à l'acte car il

    s'est senti Aimé.

    Pour ceux qui croient en l'évangile, c'est un potentiel

    que ne nous appartient pas. Car l'évangile est une

    bonne nouvelle adressé à tous. 

    Une bonne nouvelle donné gratuitement, car tout ce nous

    avons réçu ne nous appartient pas.

     

    Nous vivons dans un monde où le coeur se blinde.

    Ce n'est pas méchament, c'est la peur de l'autre.

    Alors il nous faut nous apprivoiser les uns aux autres.

    Et comme les guerriers qui partent à la guerre avec un

    canon, apporter notre Coeur et l'Amour comme munition.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Merci chère Emilie

     

     

    La croix de François d'Assise

     

     

     

    LA OU IL N'A PAS L'AMOUR

     

    MET DE L'AMOUR

     

    ET TU TROUVERAS DE L'AMOUR

     

     

     

    NOUS SOMMES ENVOYES VERS LES AUTRES

     

     

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